Agression sanglante dans un bus TEC, à Marcinelle : la police cherche des témoins pour retrouver l’auteur des coups de couteau !

À la demande d’un juge d’instruction de Charleroi, la police fédérale a lancé, ce jeudi, un avis de recherche à la suite de la sanglante agression survenue dans un bus du TEC, sur la ligne 18 qui relie Jumet à Châtelet. Il était environ 19h15, ce samedi 1er novembre, lorsqu’un individu, toujours recherché, a porté deux coups de couteau à un autre passager, lequel a eu le malheur de s’installer près de lui sur la banquette…

Dans le cadre de cette affaire, la police est à la recherche de témoins, qu’ils aient été présents dans le bus lors de l’agression ou à l’arrêt où l’agresseur est monté. Si vous avez la moindre information, vous pouvez composer le numéro gratuit 0800 30 300, ou, depuis l’étranger, le +32 2 554 44 88.

Tentative de meurtre

« L’auteur est monté à l’arrêt Châtelet Écoles et s’est installé au fond du bus. Quelques arrêts plus tard, la victime est montée à bord et s’est assise à côté de lui », détaillent les forces de l’ordre. Ce jeudi, l’auteur des faits demeurait recherché : une photo de lui est d’ailleurs jointe à l’avis de recherche. Il avait réussi à prendre la fuite, ce samedi, après avoir porté les coups. Par chance, les jours de la victime n’étaient plus en danger, ce dimanche matin, bien que son pronostic vital ait été engagé après l’agression. « Le dossier a été mis à l’instruction pour tentative de meurtre et infraction à la loi sur les armes », confirmait le parquet de Charleroi, ce dimanche.

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Ce soir-là, l’agresseur est descendu du bus à l’arrêt Detombay, situé sur la chaussée de Philippeville à Marcinelle, juste en face du Delhaize et du McDonald’s, avant de prendre la fuite. « Le suspect est âgé de 25 à 30 ans, mesure environ 1,80 m et est de corpulence mince. Il a le teint pâle, le visage émacié et porte une barbichette claire », précisent les services de police. « Au moment des faits, il était vêtu d’un pantalon de travail gris muni de poches, avec une bande rouge et une bande blanche, d’une veste noire avec une fine ligne blanche sur les manches, de marque Adidas, ainsi que d’un bob noir en tissu gaufré. Il était également en possession d’un sac noir à bandoulière. »

À cause d’une place

Si Véronique Benoit, porte-parole du TEC à Charleroi, s’était exprimée après les faits, précisant que « le chauffeur du bus était choqué et avait immédiatement alerté la centrale, lorsque l’agresseur s’était enfui en forçant l’ouverture de la porte », elle n’en dira pas davantage, l’enquête étant en cours. « Les images de surveillance, enregistrées grâce à nos caméras, ont été transférées à la police, avec laquelle nous collaborons étroitement. Ces images ont permis de mieux comprendre ce qui s’est passé », confiait-elle encore après l’agression. La victime a également pu être entendue : l’altercation aurait débuté… à cause d’une place assise.

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