Pour le pape François, crise environnementale et crise sociale ne peuvent être dissociées.
Pour le pape François, crise environnementale et crise sociale ne peuvent être dissociées. Elodie Mézière / Adobe Stock -Handout / VATICAN MEDIA / AFP
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« Dieu est la source de la Création, c’est donc un péché de la détruire » : quand les chrétiens se divisent sur l’écologie intégrale

RÉCIT - Pour de nombreux croyants, le lien entre foi et combat écologique est une évidence. Mais celui-ci doit-il se faire contre le système économique ? Pour la préservation d’une civilisation ?

« Je plaiderais personnellement pour une écologie intégrale », soufflait Alain Finkielkraut au micro de « Répliques » sur France Culture, le 27 septembre dernier. Avant d’étayer une notion aux contours parfois mystérieux : « C’est-à-dire sauver la terre bien sûr, sauver aussi les paysages et la beauté du monde – question qui ne préoccupe absolument pas l’écologie officielle –, sauver l’école qui ne transmet presque plus rien, sauver la langue qui s’effondre, sauver la culture en voie de disparition. » Ce jour-là, le philosophe pointait une urgence à conserver le monde tel qu’il nous a été légué. Pour ce faire, il empruntait une expression religieuse popularisée par le pape François dans son encyclique Laudato si’. Le propos apparemment consensuel d’un homme d’Église qui affirme qu’il faut « écouter tant la clameur de la terre que la clameur des pauvres ».

Pour le pape François, crise environnementale et crise sociale ne peuvent être dissociées, l’écologie intégrale…

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