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Pourquoi EDF veut lever le pied sur le solaire et l'éolien

Bernard Fontana dirige EDF depuis mai 2025.
Bernard Fontana dirige EDF depuis mai 2025. THIBAUD MORITZ / AFP

DÉCRYPTAGE - Dans un marché contraint, et avec une demande d’électricité qui n’augmente pas, le groupe doit faire face à des investissements colossaux dans le nucléaire.

Bernard Fontana, le PDG d’EDF, est un homme de l’industrie. De l’industrie nucléaire qui plus est. Il ne cesse de le prouver à chacune de ses interventions. Cela a encore été le cas en début de semaine, lors d’une visioconférence avec les 1000 cadres les plus haut gradés de l’entreprise, comme Les Échos l’ont relaté. Le patron a fait passer un message : il va falloir se serrer la ceinture et remonter les marges, alors que l’entreprise doit ouvrir grand les vannes de l’investissement pour réaliser les travaux nécessaires au prolongement de la vie de ses centrales nucléaires et investir dans la construction de nouveaux réacteurs.

Le programme du nouveau nucléaire français, avec ses six EPR 2, a déjà coûté 3 milliards d’euros, essentiellement en ingénierie, design de plans, conception... Les estimations connues du coût total varient entre 67 et 100 milliards d’euros, pour des investissements à réaliser sur un quart de siècle au bas mot. À cela s’ajoutent la maintenance et l’allongement…

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20 commentaires
  • Julien39

    le

    Il y a un monde dans lequel EDF-Dalkia lèverait des milliards auprès d'institutionnels pour créer des centres de données souverains dans les villes dont la chaleur serait dissipée dans un réseau de chaleur et utilisée en chauffage urbain.

  • esartori

    le

    Non seulement les productions à prix négatifs ( et plus généralement à perte ) ne profitent pas aux consommateurs mais au contraire augmentent sa facture ( ces pertes sont compensées), mais ils mettent en péril la stabilité du réseau : Selon « L’écho du solaire », Xavier Piechaczyk, président du directoire de RTE aurait fait passer lors d’un congrès organisé par la SunTech le 25 septembre un message assez roboratif « : « Aujourd’hui, les producteurs d’installations de plus de 1 MW devraient nous envoyer leur courbe de programmation de production. Mais 95% des producteurs ne le font pas. » Ou encore « le 1er avril 2025 à 13 heures, on est passé en épisode de prix négatif et à ce moment-là, sur le réseau, on a perdu en quelques minutes 9 GW de production. Sur ces 9 GW combien de producteurs nous avaient transmis leur programmation selon laquelle ils allaient couper leur installation parce que les prix spot allaient devenir négatifs ? Zéro. 9 GW, c’est comme si on perdait d’un coup neuf tranches nucléaires. C’est compliqué de gérer la fréquence quand on perd en quelques minutes l’équivalent de 9 tranches nucléaires. C’est au-delà de l’incident dimensionnant en Europe ».

  • esartori

    le

    Pour écrire ça, il faut ne rien connaître au sujet ou bien être intoxiqué par la propagande du lobby ENR . La production d’électricité utile augment surtout portée par le retour en forme du nucléaire ; la production d’électricité incontrôlable ne correspondant à aucune demande explose portée par les ENR. Et les prix négatifs sont des productions à perte qui sont compensées et renchérissent considérablement et de plus en plus le coût de l’électricité pour tous les consommateurs. Ainsi, le tarif d'achat contractuel moyen de l'électricité par EDF en 2025 auprès des 6 premiers parcs marins issus de la PPE1 et 2, a été en moyenne de 195 €/Mwh ; en période de prix négatifs, ils doivent s’arrêter de produire …mais sont payés 150€/Mwh environ ( le vrai chiffre est confidentiel sur ce qu’ils auraient pu produire. Comment cela pourrait-il diminuer le prix de l’électricité ? Er comment l’électrification pourrait-elle progresser ?

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