La “crise des ordures” à Sofia, comme l’appellent les médias bulgares, ne cesse d’enfler dans le pays. Jeudi 9 octobre, elle avait successivement atteint le Parlement, où les députés se sont renvoyé longuement la responsabilité du problème, puis le gouvernement, sommé par la mairie de la capitale de prendre position, résume le quotidien en ligne Dnevnik.

La crise elle-même a commencé lorsque le contrat de l’entreprise jusqu’à présent chargée du ramassage des ordures dans deux grands arrondissements de Sofia, Liouline et Krasno Selo, a expiré le 1er octobre sans être renouvelé.

Cette société, Zaouba, fait partie d’un consortium d’entreprises appartenant à un magnat du secteur, Roumen Gaïtanski, plus connu dans le milieu comme Roumen “le Loup”.

Curieusement, une seule entreprise a répondu à l’appel d’offres de la municipalité, après une série d’incidents suspects écartant toute concurrence, souligne le magazine indépendant Mediapool.

Cette entreprise, Trans 2025, appartient à un autre “boss” du secteur, Hristoforos Amanatidis, dit “Taki”. Et le prix proposé pour une tonne d’ordures traitée est trois fois supérieur à celui du marché, poursuit le titre.

C’est alors que le maire de Sofia, Vassil Terziev, un opposant au gouvernement bulgare, a dénoncé une “taxe racket” en expliquant q