Sébastien Lecornu a été nommé Premier ministre par Emmanuel Macron le 9 septembre 2025. Mais “après vingt jours d’inaction”, celui-ci est déjà en mauvaise posture, observe The Times. “Preuve du chaos qui règne dans la présidence Macron”, souligne le quotidien britannique, le nouveau locataire de Matignon n’a pas annoncé la composition de son gouvernement, tandis que les oppositions menacent déjà de voter une motion de censure contre lui. De quoi faire dire au Financial Times que “trois semaines à peine après sa nomination, les jours de Sébastien Lecornu semblent déjà comptés”.

Au cœur des débats, la sempiternelle question budgétaire. Le gouvernement doit déposer le projet de loi de finances (PLF) au plus tard le 13 octobre à l’Assemblée nationale. Dans une interview publiée le 26 septembre par Le Parisien, Sébastien Lecornu a présenté les grandes lignes de ses orientations budgétaires, avec comme objectif un déficit public aux alentours de 4,7 %, rejetant l’idée d’une abrogation de la réforme des retraites de 2023 ainsi que l’instauration de la taxe Zucman sur les hauts patrimoines.

Pour El Periódico, cette prise de position est “une posture qui le rapproche d’une chute presque inévitable et qui éloigne la France d’une potentielle stabilité politique”.

Ces premières pistes budgé