Être en couple avec une personne HPI relève parfois du défi.
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«J’ai l’impression d’être constamment en retard sur sa pensée» : vivre avec un conjoint HPI, loin des clichés flatteurs
Haut Potentiel Intellectuel : derrière cet acronyme valorisant se cache souvent une réalité plus complexe à vivre au quotidien... surtout en couple. Entre admiration et épuisement, vivre avec ces conjoints peu ordinaires peut relever du défi.
Au cœur du trouble
Ils vivent avec un haut potentiel intellectuel, un bipolaire, une personne atteinte de TDAH ou d’une dépression chronique... Des singularités et des troubles qui bouleversent forcément l’équilibre du couple. Ils et elles racontent sans filtre.
Sophie soupire en voyant Pierre-Alexis traverser de long en large le salon, pour la dixième fois en une heure. «Il ne peut pas rester cinq minutes tranquille. Même devant un film, il faut qu’il commente, qu’il anticipe la fin, qu’il explique les références historiques. Il a le don de transformer une soirée Netflix en cours magistral», confie non sans humour cette directrice commerciale de 42 ans, mariée depuis quinze ans à un ingénieur diagnostiqué HPI à 45 ans. Une révélation tardive qui a tout éclairé, sans tout simplifier pour autant. Car vivre avec un Haut Potentiel Intellectuel, loin des clichés flatteurs, relève parfois du défi quotidien. Ces cerveaux câblés différemment représentant environ 2% de la population, et transforment bien souvent la vie conjugale en montagne russe émotionnelle. «Être HPI ne relève pas de la pathologie, mais d’une manière singulière de raisonner, martèle Béatrice Millêtre, psychologue spécialisée dans le haut potentiel. Statistiquement, les hauts potentiels…
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Ils vivent avec un haut potentiel intellectuel, un bipolaire, une personne atteinte de TDAH ou d’une dépression chronique... Des singularités et des troubles qui bouleversent forcément l’équilibre du couple. Ils et elles racontent sans filtre.