Acidification de l’océan : quel impact pour les pêcheurs africains ?

L’humanité a franchi une nouvelle étape critique : le dépassement de la septième « limite planétaire », celle de l’acidification des océans. Ce basculement menace durablement la vie marine et la sécurité alimentaire, notamment sur le continent.

Deux ouvriers de la centrale hydroélectrique de Ruzizi I inspectent la rivière Ruzizi pour constater le niveau de déchets plastiques autour du barrage de la centrale à Bukavu, dans l'est de la République démocratique du Congo, le 17 mars 2022. À l'extrémité sud du lac Kivu, bordée de collines verdoyantes, une couche compacte de déchets plastiques se forme constamment, au point de bloquer les turbines de la plus grande centrale hydroélectrique de l'est de la République démocratique du Congo. Le barrage de Ruzizi attire comme un aimant les milliers de bouteilles, canettes et autres déchets jetés dans le lac, qui s'étend sur quelque 90 km à la frontière entre la RDC et le Rwanda.

Depuis l’ère préindustrielle, l’acidité de l’eau à la surface de l’océan a augmenté de 30 à 40 %, selon les auteurs du rapport. © GUERCHOM NDEBO/AFP

Publié le 26 septembre 2025 Lecture : 4 minutes.

À Saint-Louis, comme à Nouadhibou ou Dakhla, les pêcheurs africains le constatent chaque année un peu plus que la précédente, les filets se vident. Un drame pour des millions de familles pour lesquelles le poisson constitue la principale source de protéine, mais aussi de revenus. La cause historique de ce déclin est bien connue : la surpêche, pratiquée notamment par les navires usines européens et

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Des pêcheurs sénégalais sur la plage de Yoff, en décembre 2023. © Photo by CEM OZDEL / ANADOLU / Anadolu via AFP

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