On se l’arrache, on le revend, on se le tatoue : le grand retour du bob Ricard

Créé en 1970 par la célèbre marque d’apéritif, le chapeau de la marque de pastis a ses fans, qui s’arrachent cet objet publicitaire à l’origine gratuit.

Ce bob que porte Gilles, collectionneur d'objets Ricard, a été lancé en 1970 à l’occasion de l’inauguration du circuit Paul-Ricard, dans le Var. LP/Giacomo Italiano
Ce bob que porte Gilles, collectionneur d'objets Ricard, a été lancé en 1970 à l’occasion de l’inauguration du circuit Paul-Ricard, dans le Var. LP/Giacomo Italiano

« Où vous l’avez trouvé ? C’est un vrai, d’origine ? » En se promenant dans les rues de Granville (Manche) en plein carnaval, Marie, une quadragénaire des Hauts-de-Seine, n’aurait jamais imaginé que le bob posé sur la tête de sa nièce attirerait autant l’attention des fêtards. Il faut dire que ça n’est pas n’importe quel bob : un vrai Ricard, du nom de la célèbre marque de pastis, et de surcroît un modèle des années 1980.

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Ringard, simple objet publicitaire, le bob floqué du célèbre soleil ? Pas du tout : en France, ce chapeau en coton mou, lancé en 1970 à l’occasion de l’inauguration du circuit Paul-Ricard, dans le Var, est devenu un véritable objet de collection. Il est d’autant plus recherché que la maison mère ne produit plus que très rarement des objets de ce genre depuis la loi Evin, qui interdit la promotion du tabac et de l’alcool auprès du grand public, nous confie une porte-parole. La dernière version en date a été distribuée l’an dernier, à l’occasion des 90 ans de la marque. « Le seul moyen d’en avoir, c’est de connaître quelqu’un à la direction de Ricard », souffle un inconditionnel.