Quand faire un MBA devient une épreuve pour toute la famille

Suivre ce cursus exige un travail intense et nombre de sacrifices personnels. Des écoles proposent des solutions pour soulager les conjoints.

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Outre le nombre d’heures de travail, Linda Hendricks doit aussi compter avec la vie sociale du campus.
Outre le nombre d’heures de travail, Linda Hendricks doit aussi compter avec la vie sociale du campus.
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Temps de lecture : 7 min

Elle ne regrette rien. Ni les allers-retours, toutes les six semaines, entre New York et Paris, ni les levers à 6 heures du matin pour assister aux cours en visio en dépit du décalage horaire, ni « l'incroyable charge de travail » qui lui est tombée dessus. Cependant, si son Executive MBA était à refaire, Linda Hendricks s'organiserait autrement. Elle aurait anticipé en amont le double de services de baby-sitting pour son fils de 5 ans et le double de temps de service consacré à l'intendance chez elle : les courses, le ménage, le repassage… « Un budget supplémentaire », concède-t-elle. Mais qui aurait sans doute permis d'éviter quelques « tensions » chez elle.

Cette Française installée à Manhattan, consultante en stratégie de marque dans la mode, termine un programme de 18 mois à temps p...

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Commentaires (4)

  • Ya... Maar Nat...

    Cela me fait penser à ces voyages d'aujourd'hui... 8 jours pour "voir" le VietNam du nord au sud et tout visiter, ou pre...sque, au pas de course. Crevant. Et on ne retient rien. Toutes ces études forcées ne forceront pas le talent.

  • Vieux taxi

    Les chinois, coréens, japonais, enfin d'une manière générale les asiatiques savent bosser à un point qui chez nous est r...éservé au top des classes préparatoires et des grandes écoles, (sauf sciences-po, simple lieu de rencontres)...
    Leur efficacité se rôde dès le primaire et en famille. Consensus général. J'ai des petits enfants franco-chinois qui coûtent vite 700 euros à leur famille... Dans le primaire et 1000 dans un secondaire à Paris sans smartphone évidemment, trilingue courant et travail à la maison compris...
    le fameux "droit à la réussite" j'en ai profité dans les années 50, soixante et au delà dans des établissements publics ou religieux où les maîtres, depuis madame Anciaux en 11ème à mes profs du lycée Fauriel de Saint-Etienne en passant par quelques ecclesiastiques au gré de nombreux déménagements, nous propulsaient dans le supérieur à jeu égal avec les très bons de Lyon, de Paris, de Toulouse etc.
    Et dire que compte tenu des performances le métier d'instit et de prof est devenu inavouable... C'est triste à pleurer, comme l'honneur en berne d'une institution ravalée au rang des lanternes roses...

  • slykude

    J'ai pu observer que la plupart des superbes opportunités de carrières ne nécessite pas de EMBA. Et que beaucoup de dipl...omé EMBA se disent "ca y est je l'ai, et maintenant ? " et rien ne vient... Bien réfléchir à quoi l'on passe ce que nous avons de plus précieux, notre temps (surtout en famille !)