Une femme braquée au volant de sa voiture à Tours : à Tonnellé, deux victimes et un portrait-robot
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Le vol à main armée s’est produit rue Saint-François, lundi 19 mai 2025 à Tours.
© (Photo NR, Julien Coquet)
Une conductrice a été prise pour cible par un homme armé, lundi 19 mai 2025 à Tours. La description du suspect, qui a pris la fuite, semble se confondre étonnamment avec celle livrée par un buraliste victime d’un vol neuf jours plus tôt.
Deux descriptions précises qui se confondent et détaillent, à neuf jours d’intervalle, une veste orange zippée, de larges lunettes de soleil et une arme à feu. Voilà la piste qui permettrait de relier un unique profil à l’enquête délicate ouverte après que deux vols à main armée ont été commis à Tours en l’espace d’une semaine.
Alors que le principal suspect de l’attaque du tabac-presse survenue le 10 mai 2025 place Jean-Bouin restait introuvable, un fait rare, d’une extrême violence, est venu bouleverser une nouvelle fois le quartier du Jardin botanique, lundi.
Arme courte à la main
D’après nos informations, une femme s’est fait braquer par un malfaiteur au volant de sa voiture, vers 20 h, rue Saint-François.
À l’arrêt au moment où elle a été prise pour cible, à mi-chemin entre la sortie du jardin et la place Sainte-Anne, à La Riche, la quadragénaire a été agressée par un homme âgé d’une vingtaine d’années, arme courte à la main. « De couleur argentée », a pu préciser la victime, au moment de déposer sa plainte au commissariat central de Tours.
Si elle n’a pas été blessée, l’automobiliste s’est fait extorquer son sac à main ainsi que des effets personnels. Le butin, misérable, est sans commune mesure avec la sauvagerie de l’attaque et le choc provoqué. Lundi soir, le voleur aurait emporté avec lui dans sa fuite une soixantaine d’euros en liquide. C’était beaucoup plus, tiré du tiroir-caisse du tabac-presse mi-mai.
« Pas de lien » officiel
Difficile de voir une coïncidence dans la rigueur des deux portraits dressés par les deux plaignants auprès des policiers. À l’heure de publier ces lignes, aucun rapprochement n’est toutefois officiellement confirmé entre les deux affaires du côté des services d’enquête. « Nous n’avons pour le moment pas assez d’éléments pour faire un lien », souffle une source proche du dossier.
Sur place, les patrouilles ont toutefois été renforcées, pouvait-on constater mardi. Et l’espoir est vif de mettre la main sur des images retraçant le périple d’un mis en cause pour mieux l’appréhender.
Aux abords de l’arcade commerçante de Jean-Bouin, où cohabitent une poignée de boutiques, la vigilance semble s’imposer à la psychose. Récemment, galvanisées par l’actualité, des voix s’y sont élevées pour réclamer à la Ville l’installation de caméras de vidéosurveillance.
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