Pierre Wunsch (BNB) sur le climat : « Dans une série de domaines, on a été trop ambitieux »
Vous estimez que la transition est indispensable ?
Oui, elle est indispensable. J’ai été critique sur certains aspects mais je suis persuadé qu’il s’agit d’un problème réel. Il y a un réchauffement de la planète, ça va avoir à un moment donné des conséquences dommageables et on doit s’y attaquer.
Mais il y a eu une phase d’hyper optimisme ou d’ambition en matière climatique en Europe : on a présenté la transition comme étant très grave mais aussi comme une opportunité. On demande aux gens : “Est-ce que vous préférez sauver la planète – et c’est une immense opportunité économique qui va créer plein d’emplois et implicitement ne rien coûter – ou ne pas sauver la planète et ne pas profiter de cette opportunité ?” Politiquement, c’est évidemment un choix assez facile à faire.
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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir26 Commentaires
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Posté par Van Haesendonck Eric, dimanche 4 mai 2025, 12:11
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Posté par André Weissenberg, mardi 6 mai 2025, 16:24
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Posté par Lousberg Claude, samedi 3 mai 2025, 19:36
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Posté par André Weissenberg, dimanche 4 mai 2025, 11:23
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Posté par Catherine Van Huele, samedi 3 mai 2025, 18:46
Plus de commentairesUne très bonne analyse! Enfin! On ne connaît en effet pas les effets du changement climatique, par contre ce dont on se rend compte c'est que si l'on veut aller vite vers une économie décarbonée ça ne sera probablement pas très efficace, ça va coûter très cher et nécessiter des sacrifices ailleurs: pertes de protection sociales, appauvrissement de la classe moyenne, perte de compétitivité, desindustrialisation etc.. Avec le risque que ca se serve à rien car les autres pays vont continuer à émettre du CO2. Il est temps de se poser la question: ne fait-on pas fausse route avec le net zero? Il faudrait peut-être avoir un objectif mojns ambitieux mais qui soit réalisable sans perdre le soutien de la population.
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Excellente analyse de Monsieur Wunsch. Le changement climatique est un FAIT indéniable. Pour les causes que d'aucun mettent en avant il convient d'être un peu plus humble et plus prudent, nos connaissances sont encore embryonnaires. Quant aux remèdes proposés rien n'est encore abouti dans ce domaine. La recherche scientifique a encore du "boulot à faire" et doit s'accompagner d'une sérieuse étude de faisabilité plutôt que d'avancer des solutions politique mal ficelées.
Et surtout ne pas laisser les apprentis-sorciers, les charlatans et les idéologues s'emparer des faits avec des visées totalitaires, comme c'est le cas des écologistes.
On sent le gouverneur de la BNB mal à l’aise par rapport au sujet. Il évoque un « narratif » qui ne tient pas la route, trop d’ambition (bizarre de la part d’un libéral), … mais l’interview ne donne pas de vision claire, ni sur le plan technique, ni sur le plan financier. Son mot de la fin : « Il y a une grande incertitude ». En filigrane, on comprend que l’Europe pourrait attendre que les pays émergents la rattrapent (en matière d’émissions) pour s’attaquer au problème. Au soulagement manifeste de ceux qui, en 2050, ne risqueront sans doute plus grand-chose. Quant aux autres, …