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Les salles d'escalade sont considérées comme des lieux de rencontres.
Les salles d'escalade sont considérées comme des lieux de rencontres.
Hans Lucas / Amandine Sanial

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"Ça devient des baisodromes" : escalade, course à pied, salles de muscu… quand le sport se transforme en entremetteur

Tinder 2.0

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Exit les applications de rencontres : pour certains adeptes de sports collectifs comme individuels, le meilleur endroit pour trouver l'amour se situe dans une salle de musculation, vers un mur d'escalade ou sur une piste de course. Selon les sportifs interrogés par « Marianne », les relations n'en sont que plus « sincères » car basées sur une passion commune. Témoignages.

Jonglant entre plusieurs groupes Facebook dédiés à l’escalade – une nouvelle passion qu’elle a découverte fin 2020, après le premier confinement – en quête d’un binôme « avec qui grimper » dans les Bouches-du-Rhône, Ophélie n’imaginait pas qu’elle était sur le point de « rencontrer l’amour ». « Ça a été une bonne surprise », fanfaronne la quadragénaire dans un sourire. Voilà désormais cinq ans qu’elle partage sa vie et sa passion avec un aficionado de grimpe.

Tout a commencé par un banal post sur l’un de ces groupes d’amateurs, dans lequel son actuel compagnon, alors en pleine préparation pour son diplôme d’État en escalade, indiquait être à la recherche d’une personne pour l’accompagner dans ses entraînements. « J’ai sauté sur l’occasion », lance l’enseignante en école maternelle. En ont découlé plusieurs séances à deux, d’abord dans les Calanques, puis aux quatre coins du département. « On s’est plu tout de suite, claironne Ophélie. Je lui servais de cobaye, je l’ai beaucoup aidé lors de sa formation et j’étais tout le temps présente pour ses examens. »

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Natacha Polony, directrice de la rédaction de Marianne

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