Toulouse (Haute-Garonne).– Au regard du climat politique international et du retour des débats sur la souveraineté européenne, les salarié·es de Thales Alenia Space (TAS) devraient être en train de se frotter les mains. La réalité est tout autre pour le personnel de cet acteur majeur du marché des satellites géostationnaires, ces engins perchés à 36 000 kilomètres d’altitude qui se déplacent en synchronisation avec la Terre, très utilisés pour les télécommunications.
La branche spatiale de Thales veut satelliser les emplois
Malgré les bons résultats du groupe et de nouvelles commandes de satellites, Thales Alenia Space maintient son plan de réduction des postes et refuse la moindre augmentation de salaire. Les syndicats ont lancé une mobilisation il y a plus de deux mois. L’inspection du travail surveille.
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