« Ils ne roulent pas sur l'or » : ce que gagnent vraiment les petits patrons
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La grande majorité des dirigeants de petites et moyennes structures gagnent des montants très éloignés des salaires prêtant à polémique des patrons du CAC 40. Et, comme chez les salariées, les femmes sont moins bien loties que les hommes.
« J'ai attendu deux ans pour me verser un salaire et, quand j'ai pu le faire, j'ai démarré à 3.000 euros net, deux fois moins que ce que je gagnais comme cadre dans un grand groupe », raconte un dirigeant, qui a créé il y a dix ans une entreprise de services culturels de 20 salariés en Ile-de-France. Aujourd'hui, la question de sa rémunération et de celle de son associé est évoquée sans tabou au comité de direction lorsque le besoin s'en fait sentir. Cela a été le cas, lorsqu'un ajustement du revenu s'est imposé à l'occasion de son mariage puis de l'arrivée de ses trois enfants.
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