«C’est l’exact opposé de Carlos Tavares»: comment Luca de Meo a remis Renault dans la course
DÉCRYPTAGE - Brocardé à son arrivée il y a cinq ans, le directeur général du constructeur français a réussi sa mission. Les bons résultats du groupe en 2024 contrastent avec les déboires de Stellantis.
Luca de Meo, le directeur général de Renault, est sur un nuage. Près de cinq ans après son arrivée à la tête d’un groupe en pleine déroute, le Losange a redressé la tête. L’ancien patron de Seat, la filiale espagnole de Volkswagen, a gagné ses galons de sauveur du constructeur historique.
Au Mondial de l’auto à Paris en octobre, le dirigeant italien jubilait déjà. Les marques de Renault (y compris Dacia et Alpine) régnaient en majesté porte de Versailles, avec la R5, la 4L et la future Twingo, repensées en version électrique. Et à l’entrée du Hall 6, trônaient dans un faux kiosque parisien des dizaines d’exemplaires de son Dictionnaire amoureux de l’automobile (paru aux éditions Plon ). Quelques semaines plus tard, il était le héros d’« Anatomie d’un come back », une série documentaire sur le retournement du groupe Renault diffusée sur Amazon Prime.
Qui l’aurait cru ? En septembre 2020 lors de la présentation de sa feuille de route destinée à remettre sur ses jambes le constructeur…
Fbr
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Toujours drôle de voir dans les commentaires les « experts » et oiseaux de mauvaise augure dénigrer une entreprise française dont le redressement est clairement expliqué dans l’article. Voir le négatif partout n’a jamais été aussi français
ERIC COSTE 1
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Milliards et encore milliards, actionnaires.... mais pour les clients que fait Renault. Car ce sont les clients qui font la ''régie''. Un futur STELLANTIS ?
Anne O Nimes
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Luca Li Diot n’est que communication, égo et court termisme. Son bilan chez Renault : des volumes 40% inférieurs en 5 ans, l’Alliance avec Nissan n’existe plus, le groupe vit grâce à Dacia (merci Louis Schweitzer) et aux moteurs hybrides (merci Thierry Bolloré), le tout électrique de Meo est un fiasco, la montée en gamme de Renault est un fiasco, Alpine est un fiasco, Mobilize est un fiasco, la moitié de l’entreprise a été vendue aux Chinois, une fuite des talents et des erreurs de casting à répétitions avec une équipe dirigeante de mercenaires. Une vision du futur qui consiste à reproduire le Renault des années 80 à grand renforts de milliards en marketing et pubs d’un autre âge. Bref, une stratégie d'habillage de la mariée en gonflant les pourcentages de profits sur des volumes exsangues et un constructeur devenu minuscule à l’échelle mondiale. Renault finira tôt ou tard dans l’escarcelle (italienne ?) d’un constructeur à taille mondiale. Li Diot lui, aura empoché ses centaines de millions et sera parti faire illusion ailleurs (comme avec Seat, Fiat, Toyota, etc…).