"J'ai gagné 20 millions d'euros au loto : voici combien j'ai payé d'impôts dessus"
Remporter les jeux de hasard permet d'entrer dans une nouvelle dimension financière... et donc fiscale.
C'est le rêve de tous les Français. Cocher cinq bons numéros et le numéro "chance" complémentaire pour remporter le jackpot. Chaque année, 27 millions de personnes jouent au loto dans l'Hexagone, caressant le doux espoir de remporter le jackpot, qu'il soit de quelques millions à plusieurs dizaines de millions d'euros. Cette bascule dans un nouveau monde où les finances ne sont plus un problème, 31 joueurs l'ont connue en 2024. Pour eux, ce fut le grand saut.
4,5 millions d'euros dans le Var, 14 millions en Haute-Saône, 20 millions en Seine-Maritime… L'année a été riche en succès colossaux pour les habitués du jeu de hasard. Des virements avec autant de zéros sur le compte en banque, ça ne peut arriver, généralement, qu'une fois dans sa vie. Une bascule financière, mais aussi fiscale ?
C'est l'une des principales questions lorsque l'on gagne au loto ou à l'Euromillions : combien faut-il verser aux impôts après la perception d'une telle somme ? D'autant qu'à l'heure où la fiscalité est en passe d'augmenter pour les plus gros patrimoines, cela peut inquiéter voire effrayer les chanceux vainqueurs.
Toutefois, comme pour tout ce qui touche à l'argent perçu au cours d'une année, des dispositions existent bel et bien concernant les gains obtenus via le loto ou tout autre jeu de hasard. La Direction générale des Finances publiques est très claire sur le sujet, peut-être à la grande surprise des vainqueurs : il n'y a pas d'impôt à payer sur le gain enregistré grâce au ticket gagnant. Pas 1 centime de cotisation sociale ou d'imposition sur le revenu ne doit être versé au Trésor public. La somme telle que mentionnée arrive exactement sur le compte en banque.
En revanche, comme tout contribuable, le nouveau millionnaire grâce au loto ou à l'Euromillions paie naturellement des impôts sur les placements financiers qu'il effectue et le montant de son addition fiscale dépend donc de ses divers investissements.