Cet article vous est offert
Pour lire gratuitement cet article réservé aux abonnés, connectez-vous
Vous n'êtes pas inscrit sur Le Monde ?

M. Pitoun a été retrouvé

M. Guy Pitoun, l'homme d'affaires antibois, séquestré depuis le 29 janvier, a été retrouvé sain et sauf mercredi 13 février dans la matinée.

Par MICHEL VIVÈS

Publié le 14 février 1980 à 00h00, modifié le 14 février 1980 à 00h00

Temps de Lecture 2 min.

Article réservé aux abonnés

Nice. - Les rebondissements de l'enquête relative à l'enlèvement de M. Guy Pitoun, libéré mercredi 13 février ont déjà conduit à l'arrestation de cinq de ses ravisseurs. Après treize jours de silence, de supputations et de faux bruits, les événements se sont en effet précipités. Dans la nuit du lundi 11 au mardi 12 février, un des ravisseurs, de nationalité italienne, a été appréhendé à Menton (Alpes-Maritimes), à quelques centaines de mètres de la frontière franco-italienne, au moment où M. Adolphe Gougenheim, beau-père de M. Pitoun, lui remettait les cinq millions de la rançon.

M. Gougenheim a expliqué qu'il avait eu plusieurs contacts avec les ravisseurs, lundi 11 février, et que sa famille avait alors décidé de se rendre à leurs exigences. L'arrestation d'un des malfaiteurs devait conduire dans les heures suivantes à celle de quatre complices - trois Italiens et un Français - respectivement à San-Remo (Italie), Vallauris et Antibes.

C'est aussi, mardi 12 février, à l'aube, qu'un policier d'Antibes, M. Philippe Maziz, vingt-cinq ans, originaire de Billy-Montigny (Pas-de-Calais), marié et père d'un enfant de quatre ans, a été tué par des collègues de la brigade de recherches et d'intervention (B.R.I.) de Nice, près d'une maison isolée de Vallauris. Les membres de l'antigang attendaient 6 heures (l'heure légale pour perquisitionner) pour investir la villa où ils présumaient que M. Pitoun était séquestré (le Monde du 13 février).

M. Maziz, en civil, dans une voiture banalisée, se trouvait à proximité pour une affaire, selon la police, étrangère au rapt. Le prenant pour un guetteur, les hommes de la BRI, qui ignoraient qu'une autre opération avait lieu dans ce secteur, voulurent l'arrêter. " Maziz, ont-ils expliqué, a tenté de sortir de la voiture. Il brandissait son revolver et n'a pas répondu aux sommations. Nous avons fait feu. "

Il vous reste 41.32% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Lecture du Monde en cours sur un autre appareil.

Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois

Ce message s’affichera sur l’autre appareil.

  • Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.

    Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).

  • Comment ne plus voir ce message ?

    En cliquant sur «  » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.

  • Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?

    Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.

  • Y a-t-il d’autres limites ?

    Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.

  • Vous ignorez qui est l’autre personne ?

    Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.

Lecture restreinte

Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article

Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.