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Tiffany contre Cartier ou la course à la joaillerie qui profitera à tout le monde
LVMH n’a pas réussi à tirer son épingle du jeu aussi bien que Richemont. Les résultats annuels du groupe parisien, plats, font parfaitement écho au ralentissement général de l’industrie du luxe. Et Tiffany, acquise en 2021, n’est pas encore tout à fait réveillée
LVMH a présenté mardi après la fermeture de la bourse de Paris des résultats annuels sans relief. Avec même quelques jolis creux, dont un recul du résultat opérationnel de 14%, à 19,6 milliards d’euros (18,5 milliards de francs), témoignant d’une hausse des coûts et d’une baisse de la rentabilité. La note globale est toutefois restée stable, avec une hausse de 1% du chiffre d’affaires consolidé. Une performance dans un contexte revêche, a souligné le groupe dans ses communications.
On passera sur les grandes lignes, la chute de la demande chinoise, que LVMH a subie comme l’ensemble du secteur luxe, ou la baisse de régime des activités vins et spiritueux (ventes en recul de 11%), que le groupe se donne le temps de redresser, avec le soutien du directeur financier, Jean-Jacques Guiony, nommé à la tête de Moët Hennessy. Le redressement devrait être effectif, «dans un délai… disons de deux ans», a jeté Bernard Arnault lors de la présentation mardi à Paris.