Un candidat et un ancien cadre de Chez Nous passent au MR : "Il s’est engagé publiquement à renoncer à ses engagements passés et à adhérer à nos valeurs"

Cette décision aurait dû être précédée d’une consultation en interne, a estimé dimanche soir l’ex-Première ministre MR Sophie Wilmès, interrogée par RTL-TVI. "Je peux comprendre que dans un parcours de vie on puisse changer d’avis et tant mieux. Cela voudra dire que cette personne s’inscrit pleinement dans nos valeurs… S’agissant d’un cas aussi délicat et particulier, je pense que l’on aurait dû consulter en interne pour voir ce qu’il y avait de mieux à faire", a-t-elle souligné.

Il y a quelques jours, c’est l’arrivée de Mathéo Besson, l’un des premiers cadres de Chez Nous, qui a annoncé s’être rallié au MR. Sudinfo avait aussi révélé l’information. Mathéo Besson n’était pas sur une liste du parti Chez Nous aux élections de juin 2024. Lors des élections communales d’octobre 2024 à Mouscron, il avait tenté de présenter une liste pour le RDPW, Rassemblement démocratique du Peuple wallon, une liste issue de l’extrême droite populiste, selon RésistanceS.

Concernant l’arrivée au MR de Noa Pozzi, le président du Mouvement Réformateur, Georges-Louis Bouchez, a réagi par écrit ce dimanche soir. "Conformément à nos statuts, il s’est engagé publiquement à renoncer à ses engagements passés et à adhérer à nos valeurs. Notre but doit être de ramener les gens dans le giron démocratique et non l’inverse."

Pour le MR, l’objectif est donc d’intégrer ce nouveau membre afin de "lutter contre l’extrémisme" en "ramenant ces gens dans le giron démocratique alors que de grands donneurs de leçon font part de leurs jugements mais que font-ils concrètement pour ramener ces personnes dans le jeu démocratique ?", interroge le chef de parti.

C’est ça le libéralisme : la capacité de permettre à l’Homme d’aller sans cesse vers un meilleur

"Je n’ai jamais hésité à sanctionner ou exclure au moindre dérapage. Dans le même temps, je ne pratiquerai jamais l’exclusion d’une partie de notre population pour une erreur de choix politique, même grave. Pour autant que ces erreurs soient reconnues et qu’un engagement pour la démocratie soit pris sans ambiguïté. C’est ça le libéralisme : la capacité de permettre à l’Homme d’aller sans cesse vers un meilleur."