Des habitants passent devant une route détruite et contrôlée par l'armée israélienne à l'entrée du village d'Al-Hamidiyah. Au sol les traces d'un char israélien.
Des habitants passent devant une route détruite et contrôlée par l'armée israélienne à l'entrée du village d'Al-Hamidiyah. Au sol les traces d'un char israélien. Arthur Larie pour Le Figaro
Réservé aux abonnés

Sur le plateau du Golan, les Syriens inquiets face à Tsahal: le récit de l’envoyé spécial du Figaro

REPORTAGE - L’armée israélienne avance en territoire syrien en violation de l’accord de cessez-le-feu d’octobre 1973.

Juché au milieu d’oliviers aux racines profondes, le petit village de Ma’arbah s’étire sur une ligne de crête à l’extrême sud-est de la Syrie. Depuis le toit de sa maison, Moheddine al-Hofari, 57 ans, domine la vallée de Yarmouk, frontière naturelle avec la Jordanie, et la rivière Ruqqad, servant sur quelques kilomètres de ligne de démarcation entre la Syrie et le plateau du Golan, occupé par Israël depuis la guerre des Six-Jours en 1967.

« Quand j’ai vu des soldats syriens s’enfuir et se débarrasser de leurs armes j’ai tout de suite su que Bachar el-Assad était tombé, mais ma joie a été de courte durée. Le lendemain, des troupes israéliennes ont franchi la frontière et sont entrées chez nous. Elles ont pris le contrôle du poste militaire juste au bout du village », raconte cet apiculteur, tendant son index en direction d’une petite bute coiffée d’une poignée d’eucalyptus. Il s’interrompt. Un drone de surveillance israélien survole la maison. « Nous…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 87% à découvrir.

Vous avez envie de lire la suite ?

Débloquez tous les articles immédiatement. Sans engagement.

Déjà abonné ? Connectez-vous

Sur le plateau du Golan, les Syriens inquiets face à Tsahal: le récit de l’envoyé spécial du Figaro

S'ABONNER

Partager via :

Plus d'options

S'abonner