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Enquête

Entre continuité et ruptures, comment Recep Tayyip Erdogan a remodelé la Turquie d'Ataturk

 

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Erdogan veut faire du centenaire de la République turque une vitrine des avancées stratégiques du pays qu'il dirige depuis vingt ans. S'il s'inscrit en rupture avec l'héritage du fondateur, Ataturk, notamment sur la place de la religion, il perpétue son ambition de faire de la Turquie une puissance autonome.

Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, devant une affiche du fondateur de la République de Turquie, Mustafa Kemal Ataturk, à l'occasion d'une cérémonie à Istanbul, le 26 octobre 2019. (Presidential Press Service via AP/SIPA)

Par Killian Cogan

Publié le 28 oct. 2023 à 10:00Mis à jour le 30 oct. 2023 à 13:42
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Un siècle de la « force », de la « défense », de la « science », de « l'énergie » ou encore de l'« infrastructure ». C'est que ce que proclame un chapiteau consacré à l'oeuvre de Recep Tayyip Erdogan, érigé à Istanbul, à l'occasion du centenaire de la république turque, ce dimanche 29 octobre. On y voit notamment des installations numériques de drones Bayraktar, du « TCG Anadolu », le plus grand navire de guerre turc, ainsi que de la TOGG, la première voiture fabriquée en Turquie, lancée en 2022. Autant de succès qu'aurait entrepris le « reis » au cours de ses vingt années à la tête du pays .

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