Chronique
Dolev Elron, l’homme qui crée des habits qui parlent de non-violence
Publié le
Vous voulez participer au débat ?
S’abonner permet de commenter les articles. Et pas que : vous pouvez les consulter et les offrir à vos proches.
Vous avez envie d’offrir cet article ?
S’abonner permet d’offrir les articles à vos proches. Et pas que : vous pouvez les consulter et les commenter.
Abonné
Le jeune Israélien, qui renouvelle le blue-jean, vient de recevoir le grand prix du jury du Festival de Hyères.
Tandis que la mode vit le plus radical mercato de son histoire avec assez de rumeurs et de départs pour alimenter une série Netflix, et que le vieux système prouve son essoufflement, la jeunesse continue de pointer son nez au Festival de Hyères. Grand prix du jury pour cette 39e édition : Dolev Elron. Il travaille à Stockholm, dans l’équipe créative d’Acne Studios. Mais ce qui compte, ce n’est pas ça. Ce qui compte, c’est qu’il imagine des vêtements dans un monde en pleine crise. Il est israélien, et cela aussi, ça compte. Il a occupé son année – cette année terrible pour l’histoire de son pays et le sort des Palestiniens – à créer des habits qui ne parlent que d’une chose : la non-violence.
Publicité
Il dit qu’il a voulu travailler sur les codes de la masculinité. Et en effet, oui, c’est ce qu’il a fait. Mais regardons par quel biais : il a pris ces tenues de cow-boy que l’on connaît tous, par exemple. Et il les a désarmées. L’endroit du ceinturon et de l’étui du revolver n’est plus qu’un espace rond et doux, une découpe dans le tissu. Ça ne sert plus à se protéger mais à montrer qu’on a confiance, qu’on n’a pas besoin de se protéger. Un déb…
Vous voulez lire la suite de cet article ?
S’abonner permet de consulter tous les articles. Et pas que : vous pouvez les commenter et les offrir à vos proches.
Exclu : 1€
pour 3 mois