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Pascal Gauthier, de Ledger: «La Suisse a attrapé un coup de froid en matière de cryptos, qui a grippé toute l’industrie»

Le président et directeur général de la licorne française Ledger, qui vit désormais à Genève, estime que la Suisse et l’Union européenne ont raté le virage des cryptomonnaies par leur approche réglementaire trop stricte

Pascal Gauthier, à Genève, le 3 octobre 2024. — © Isabelle Meister pour Le Temps

C’est dans ses bureaux genevois, dans le quartier des Eaux-Vives, que Pascal Gauthier reçoit Le Temps. Celui-ci s’est installé en Suisse il y a trois ans, en pleine pandémie de Covid-19. Il dirige depuis 2017 le géant Ledger. L’entreprise française valorisée à 1,3 milliard d’euros produit des coffres-forts numériques qui permettent aux détenteurs de cryptoactifs d’en garder la maîtrise, sans passer par un intermédiaire. C’est ce que l’on appelle dans le jargon le self-custody. Car les cryptomonnaies sont liées à une clé cryptographique privée, qui prend la forme d’une longue chaîne de caractères. Quiconque dispose de cette dernière peut contrôler les fonds associés. D’où l’importance de garder cette information secrète. Les appareils produits par Ledger, des sortes de clés USB, permettent de conserver ces clés privées sans passer par une connexion internet permanente. Une manière de limiter les risques. Actif dans cette industrie depuis 2014, Pascal Gauthier ne mâche pas ses mots quant à la manière dont l’Europe a décidé de se saisir du sujet.

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