L’open source est partout, donc…

L’open source est partout, donc…

La minute culture du lundi

47

L’open source est partout, donc…

Abonnez-vous pour tout dévorer et ne rien manquer.

Déjà abonné ? Se connecter

Abonnez-vous

Non, l’open source n’est pas plus sûr ou moins sûr que le code commercial : il est différent. En tout cas, du point de vue de la sécurité informatique, la gestion des risques des logiciels open source est différente. Un des aspects particuliers est que ce type de composant se retrouve désormais partout, parfois même sans qu’on le sache.

Dans la série « cultivons-nous, même avec un peu de retard par rapport à leur parution, grâce aux rapports de nos amies les sociétés de sécurité informatique », nous allons regarder aujourd’hui le travail de Synopsys, dont une des spécialités est l’analyse de code.

Depuis une dizaine d’années, leurs spécialistes se penchent sur le code open source. S’il faut comme toujours garder une certaine distance avec leurs propos car il y a toujours une composante marketing et avant-vente, les constats de ces sociétés bien établies sont toujours plein d’enseignements.

Il reste 84% de l'article à découvrir. Abonnez-vous pour ne rien manquer.

Déjà abonné ? Se connecter

Abonnez-vous

Commentaires (47)


En tant que développeur solo, je suis bien dans ces stats...

Maintenir les logiciels à jour est très chronophage. Et je ne parle même pas des librairies qui ne sont plus mises à jour. Si il faut les remplacer, dans pas mal de cas ca veut dire réécrire le code.

Pour ma part en tout cas il est impossible de rester constamment a jour
On dit bibliothèque, pas librairie :)

bibliothèque 🇫🇷 = library 🇬🇧
librairie 🇫🇷 = book shop 🇬🇧

Jarodd

On dit bibliothèque, pas librairie :)

bibliothèque 🇫🇷 = library 🇬🇧
librairie 🇫🇷 = book shop 🇬🇧
Pour résumé le résumé,
bibliothèque = un lieu avec des livres
librairie = un lieu avec des livres
:fou:

J'ai bien compris que librairie c'est une traduction d'un faux ami mais il se trouve qu'il peut tout de même faire l'affaire si on prend le critère que tu as donné.

floh

Pour résumé le résumé,
bibliothèque = un lieu avec des livres
librairie = un lieu avec des livres
:fou:

J'ai bien compris que librairie c'est une traduction d'un faux ami mais il se trouve qu'il peut tout de même faire l'affaire si on prend le critère que tu as donné.
Ce qui importe, c'est la modalité d'accès. Dans une bibliothèque, une fois qu'on a le droit d'accès, on peut tout lire. Dans une librairie, une fois qu'on est rentré, on doit payer chaque fois qu'on veut prendre un truc à lire. C'est donc bien une bibliothèque. Les mots ont un sens.

f_p_

Ce qui importe, c'est la modalité d'accès. Dans une bibliothèque, une fois qu'on a le droit d'accès, on peut tout lire. Dans une librairie, une fois qu'on est rentré, on doit payer chaque fois qu'on veut prendre un truc à lire. C'est donc bien une bibliothèque. Les mots ont un sens.
Je suis d'accord, les mots ont un sens.
Tu parles de la modalité d'accès :
- Quand tu télécharges le code, c'est comme si tu as emporté un bouquin.
- La bibliothèque ou la librairie c'est la où tu l'as trouvé (genre github, ...)

Cela n'empêche pas que je suis d'accord que le meilleur terme est bibliothèque. Mais si quelqu'un veut utiliser librairie, il n'a pas tort pour autant.

floh

Pour résumé le résumé,
bibliothèque = un lieu avec des livres
librairie = un lieu avec des livres
:fou:

J'ai bien compris que librairie c'est une traduction d'un faux ami mais il se trouve qu'il peut tout de même faire l'affaire si on prend le critère que tu as donné.
A ce compte là, tu va confondre cuisine et magasin alimentaire.

Librairie : magasin où on achète les Livres neufs pour avoir le droit de les mettre dans sa bibliothèque.

Bibliothèque : lieu public ou privé où on peut trouver et consulter et donc faire usage des livres.

wanou

A ce compte là, tu va confondre cuisine et magasin alimentaire.

Librairie : magasin où on achète les Livres neufs pour avoir le droit de les mettre dans sa bibliothèque.

Bibliothèque : lieu public ou privé où on peut trouver et consulter et donc faire usage des livres.
Comme dit, cela dépend de la définition.

Librairie : magasin où on achète les Livres neufs (il peut aussi y avoir des occasions) pour avoir le droit de les mettre dans sa bibliothèque.

Bibliothèque : lieu public ou privé où on peut trouver et consulter et emprunter et donc faire usage des livres.

La vraie différence c'est que l'un est payant (certains arrivent à lire sur place) et à emporter alors que l'autre est sur place et peut s'emporter.

floh

Pour résumé le résumé,
bibliothèque = un lieu avec des livres
librairie = un lieu avec des livres
:fou:

J'ai bien compris que librairie c'est une traduction d'un faux ami mais il se trouve qu'il peut tout de même faire l'affaire si on prend le critère que tu as donné.
Crypter, cryptage peuvent "faire l'affaire", au lieu de chiffrer, chiffrement.
Digital peut "faire l'affaire", au lieu de numérique.

Jarodd

Crypter, cryptage peuvent "faire l'affaire", au lieu de chiffrer, chiffrement.
Digital peut "faire l'affaire", au lieu de numérique.
Pas vraiment. Cela dépend de la définition que tu leur donnes.
Quelle est la définition de crypter ? librairie est dans le dictionnaire mais je ne sais pas si crypter y est.
Personnellement, je donnerais la définition suivante : "Regarder les comptes de la crypte une nuit d'automne". Avec ma définition, cela ne fonctionne pas. :ouioui:

Jarodd

On dit bibliothèque, pas librairie :)

bibliothèque 🇫🇷 = library 🇬🇧
librairie 🇫🇷 = book shop 🇬🇧
Effectivement ne travaillant qu'en anglais je ne connais même pas la traduction de certain termes.

Mon mauvais :pastaper:
Est-ce vrai ?
> La licence BSD permet une redistribution commerciale, mais pas la GPL, qui impose que tout ce qui en est dérivé soit distribué en GPL, compliquant les distributions commerciales.

Tu peux vendre un produit en GPL. Il faut juste que tu donnes la possibilité à l'acheteur de récupérer les sources du logiciel
Je suppose que la remarque était dans le but de vendre un logiciel propriétaire : c’est possible avec un composant BSD, pas avec un en GPL. Ce dernier t’obligerait à redistribuer ton logiciel sous GPL, qui autoriserait alors quelqu’un d’acheter une seule copie et de publier le code sur internet. Peu de vendeurs sont prêt à prendre ce risque.
La remarque est plutôt au sens de la "contamination" que la GPL peut avoir. En aucun cas elle n'empêche l'usage commercial (cf RHEL), mais elle ne peut pas se marier avec du propriétaire.

SebGF

La remarque est plutôt au sens de la "contamination" que la GPL peut avoir. En aucun cas elle n'empêche l'usage commercial (cf RHEL), mais elle ne peut pas se marier avec du propriétaire.
"Contamination" est un terme péjoratif, utilisé pour dénigrer les licences libres (genre le "Linux est un cancer" de Steve Ballmer). Si l'on veut être neutre, on parle de "diffusivité".
À noter que les modèles économiques fermés sont eux aussi diffusifs : si on doit payer chaque exemplaire d'un module que l'on redistribue dans son logiciel, on doit à son tour faire payer chaque exemplaire de son logiciel.
Modifié le 08/10/2024 à 07h45

Historique des modifications :

Posté le 08/10/2024 à 07h44


"Contamination" est un terme péjoratif, utilisé pour dénigrer les licences libres (genre le "Linux est un cancer" de Steve Ballmer). Si l'on veut être neutre, on parle de "diffusivité".
À noter que les modèles économiques fermés sont eux aussi diffusifs : si on doit payer chaque exemplaire d'un module que l'on redistribue dans son logiciel, on doit à son tour faire payer chaque exemplaire de son logiciel.

f_p_

"Contamination" est un terme péjoratif, utilisé pour dénigrer les licences libres (genre le "Linux est un cancer" de Steve Ballmer). Si l'on veut être neutre, on parle de "diffusivité".
À noter que les modèles économiques fermés sont eux aussi diffusifs : si on doit payer chaque exemplaire d'un module que l'on redistribue dans son logiciel, on doit à son tour faire payer chaque exemplaire de son logiciel.
On pourrait dire de même avec "privatif" ou "privateur", qui sont les termes utilisés par la FSF pour parler du non-libre ;)

Sinon, je trouve que contamination et diffusivité non pas la même portée. Avec la diffusivité, tu n'as pas cette notion de caractère obligatoire qui est dans le terme contamination. Tu as le caractère de propagation, pas d'obligation.

D'un point de vue purement sémantique, on parlerait d'ailleurs plutôt de diffusante pour parler de contaminante. La diffusivité se référant plutôt au caractère contaminant ou non.

Ensuite, c'est bien la première fois que je vois ce terme de diffusivité sur les licences. Et pourtant, vu le temps que j'ai passé à étudier les licences, je pense que je l'aurais vu si c'était un terme reconnu.

Enfin, même les milieux libristes utilisent le terme de "contaminant", et cela ne leur posent pas de problème.
À noter que les modèles économiques fermés sont eux aussi diffusifs : si on doit payer chaque exemplaire d'un module que l'on redistribue dans son logiciel, on doit à son tour faire payer chaque exemplaire de son logiciel.


Sauf que tu mélanges modèle économique et licence. Ce sont deux aspects très différents. Là, on parle de licence. Tu mélanges tout.

[edit]
Dernier point que j'ai oublié : la notion de diffusivité est trop proche de la liberté de distribution, et on pourrait croire qu'une licence diffusive est une licence qui autorise la distribution du logiciel.

Il y a déjà assez d'incompréhension autour de la notion d'open source, que beaucoup confondent avec source available. Inutile d'en rajouter.
Modifié le 08/10/2024 à 08h48

Historique des modifications :

Posté le 08/10/2024 à 08h43


On pourrait dire de même avec "privatif" ou "privateur", qui sont les termes utilisés par la FSF pour parler du non-libre ;)

Sinon, je trouve que contamination et diffusivité non pas la même portée. Avec la diffusivité, tu n'as pas cette notion de caractère obligatoire qui est dans le terme contamination. Tu as le caractère de propagation, pas d'obligation.

D'un point de vue purement sémantique, on parlerait d'ailleurs plutôt de diffusante pour parler de contaminante. La diffusivité se référant plutôt au caractère contaminant ou non.

Ensuite, c'est bien la première fois que je vois ce terme de diffusivité sur les licences. Et pourtant, vu le temps que j'ai passé à étudier les licences, je pense que je l'aurais vu si c'était un terme reconnu.

Enfin, même les milieux libristes utilisent le terme de "contaminant", et cela ne leur posent pas de problème.

À noter que les modèles économiques fermés sont eux aussi diffusifs : si on doit payer chaque exemplaire d'un module que l'on redistribue dans son logiciel, on doit à son tour faire payer chaque exemplaire de son logiciel.


Sauf que tu mélanges modèle économique et licence. Ce sont deux aspects très différents. Là, on parle de licence. Tu mélanges tout.

[edit]
Dernier point que j'ai oublié : la notion de diffusivité est trop proche de la liberté de distribution, et on pourrait croire qu'une licence diffusive est une licence qui autorise la distribution du logiciel.

Il y a déjà assez d'incompréhension autour de la notion d'open source, que beaucoup confondent avec source available.

Posté le 08/10/2024 à 08h47


On pourrait dire de même avec "privatif" ou "privateur", qui sont les termes utilisés par la FSF pour parler du non-libre ;)

Sinon, je trouve que contamination et diffusivité non pas la même portée. Avec la diffusivité, tu n'as pas cette notion de caractère obligatoire qui est dans le terme contamination. Tu as le caractère de propagation, pas d'obligation.

D'un point de vue purement sémantique, on parlerait d'ailleurs plutôt de diffusante pour parler de contaminante. La diffusivité se référant plutôt au caractère contaminant ou non.

Ensuite, c'est bien la première fois que je vois ce terme de diffusivité sur les licences. Et pourtant, vu le temps que j'ai passé à étudier les licences, je pense que je l'aurais vu si c'était un terme reconnu.

Enfin, même les milieux libristes utilisent le terme de "contaminant", et cela ne leur posent pas de problème.

À noter que les modèles économiques fermés sont eux aussi diffusifs : si on doit payer chaque exemplaire d'un module que l'on redistribue dans son logiciel, on doit à son tour faire payer chaque exemplaire de son logiciel.


Sauf que tu mélanges modèle économique et licence. Ce sont deux aspects très différents. Là, on parle de licence. Tu mélanges tout.

[edit]
Dernier point que j'ai oublié : la notion de diffusivité est trop proche de la liberté de distribution, et on pourrait croire qu'une licence diffusive est une licence qui autorise la distribution du logiciel.

Il y a déjà assez d'incompréhension autour de la notion d'open source, que beaucoup confondent avec source available. Inutile d'en rajouter.

fdorin

On pourrait dire de même avec "privatif" ou "privateur", qui sont les termes utilisés par la FSF pour parler du non-libre ;)

Sinon, je trouve que contamination et diffusivité non pas la même portée. Avec la diffusivité, tu n'as pas cette notion de caractère obligatoire qui est dans le terme contamination. Tu as le caractère de propagation, pas d'obligation.

D'un point de vue purement sémantique, on parlerait d'ailleurs plutôt de diffusante pour parler de contaminante. La diffusivité se référant plutôt au caractère contaminant ou non.

Ensuite, c'est bien la première fois que je vois ce terme de diffusivité sur les licences. Et pourtant, vu le temps que j'ai passé à étudier les licences, je pense que je l'aurais vu si c'était un terme reconnu.

Enfin, même les milieux libristes utilisent le terme de "contaminant", et cela ne leur posent pas de problème.
À noter que les modèles économiques fermés sont eux aussi diffusifs : si on doit payer chaque exemplaire d'un module que l'on redistribue dans son logiciel, on doit à son tour faire payer chaque exemplaire de son logiciel.


Sauf que tu mélanges modèle économique et licence. Ce sont deux aspects très différents. Là, on parle de licence. Tu mélanges tout.

[edit]
Dernier point que j'ai oublié : la notion de diffusivité est trop proche de la liberté de distribution, et on pourrait croire qu'une licence diffusive est une licence qui autorise la distribution du logiciel.

Il y a déjà assez d'incompréhension autour de la notion d'open source, que beaucoup confondent avec source available. Inutile d'en rajouter.
Le fait qu'un mot soit usité ne veut pas dire qu'il soit pertinent. Par exemple, parler de licence "propriétaire" est inadéquat, car il n'existe pas de régime de propriété (au sens de la possession) sur les biens immatériels. C'est pour cela que le droit d'auteur parle d'"ayant droit" (et non pas de "propriétaire"), que la loi " informatique et libertés" parle de "personne concernée", etc.
Le terme de "contaminant" est, comme je l'ai dit, biaisé, et incite les personnes à se détourner de ces catégories de licences, qui ont pourtant leur utilité pour mettre en œuvre certains modèles économiques.
Quand on parle de "licence diffusives/diffusante", on s'attache à définir le caractère propre de cette catégorie de licences, pas ce que l'utilisateur en fait (la rediffusion du logiciel modifié est un droit, pas un devoir). Peut-être un autre terme peut-il mieux convenir mais, en tout cas, " contaminant" est le mot de l'adversaire. :neutral:
Modifié le 08/10/2024 à 10h56

Historique des modifications :

Posté le 08/10/2024 à 10h36


Le fait qu'un mot soit usité ne veut pas dire qu'il soit pertinent. Par exemple, parler de licence "propriétaire" est inadéquat, car il n'existe pas de régime de propriété (au sens de la possession) sur les biens immatériels. C'est pour cela que le droit d'auteur parle d'"ayant droit" (et non pas de "propriétaire"), que la loi " informatique et libertés" parle de "personne concernée", etc.
Le terme de "contaminant" est, comme je l'ai dit, biaisé, et incite les personnes à se détourner de ces catégories de licences, qui ont pourtant leur utilité pour mettre en œuvre certains modèles économiques.
Quand on parle de "licence diffusives/diffusante", on s'attache à définir le caractère propre de cette catégorie de licences, pas ce que l'utilisateur en fait (la rediffusion du logiciel modifié est un droit, pas un devoir). Peut-être un autre terme peut-il moins convenir mais, en tout cas, " contaminant" est le mot de l'adversaire. :neutral:

Posté le 08/10/2024 à 10h37


Le fait qu'un mot soit usité ne veut pas dire qu'il soit pertinent. Par exemple, parler de licence "propriétaire" est inadéquat, car il n'existe pas de régime de propriété (au sens de la possession) sur les biens immatériels. C'est pour cela que le droit d'auteur parle d'"ayant droit" (et non pas de "propriétaire"), que la loi " informatique et libertés" parle de "personne concernée", etc.
Le terme de "contaminant" est, comme je l'ai dit, biaisé, et incite les personnes à se détourner de ces catégories de licences, qui ont pourtant leur utilité pour mettre en œuvre certains modèles économiques.
Quand on parle de "licence diffusives/diffusante", on s'attache à définir le caractère propre de cette catégorie de licences, pas ce que l'utilisateur en fait (la rediffusion du logiciel modifié est un droit, pas un devoir). Peut-être un autre terme peut-il moins convenir mais, en tout cas, " contaminant" est le mot de l'adversaire. :neutral:

f_p_

Le fait qu'un mot soit usité ne veut pas dire qu'il soit pertinent. Par exemple, parler de licence "propriétaire" est inadéquat, car il n'existe pas de régime de propriété (au sens de la possession) sur les biens immatériels. C'est pour cela que le droit d'auteur parle d'"ayant droit" (et non pas de "propriétaire"), que la loi " informatique et libertés" parle de "personne concernée", etc.
Le terme de "contaminant" est, comme je l'ai dit, biaisé, et incite les personnes à se détourner de ces catégories de licences, qui ont pourtant leur utilité pour mettre en œuvre certains modèles économiques.
Quand on parle de "licence diffusives/diffusante", on s'attache à définir le caractère propre de cette catégorie de licences, pas ce que l'utilisateur en fait (la rediffusion du logiciel modifié est un droit, pas un devoir). Peut-être un autre terme peut-il mieux convenir mais, en tout cas, " contaminant" est le mot de l'adversaire. :neutral:
C'est pour cela que le droit d'auteur parle d'"ayant droit" (et non pas de "propriétaire")


Quand on fait des leçons sur le vocabulaire, on essaie d'utiliser les bons termes soi-même.

Un ayant droit en terme de droit d'auteur, c'est un héritier de l'auteur.

Tu voulais probablement parler des titulaires du droit d'auteur (Chapitre III : Titulaires du droit d'auteur (Articles L113-1 à L113-10) du code de la propriété intellectuelle).

Édit :
il n'existe pas de régime de propriété (au sens de la possession) sur les biens immatériels


Il n'existe tellement pas que le code qui régit cela contient le mot propriété dans son nom !
Modifié le 08/10/2024 à 13h30

Historique des modifications :

Posté le 08/10/2024 à 10h56


C'est pour cela que le droit d'auteur parle d'"ayant droit" (et non pas de "propriétaire")


Quand on fait des leçons sur le vocabulaire, on essaie d'utiliser les bons termes soi-même.

Un ayant droit en terme de droit d'auteur, c'est un héritier de l'auteur.

Tu voulais probablement parler des titulaires du droit d'auteur (Chapitre III : Titulaires du droit d'auteur (Articles L113-1 à L113-10) du code de la propriété intellectuelle).

Édit :
il n'existe pas de régime de propriété (au sens de la possession) sur les biens immatériels


Il n'existe tellement pas que le code qui régit cela contient le mot propriété dans son nom !

f_p_

Le fait qu'un mot soit usité ne veut pas dire qu'il soit pertinent. Par exemple, parler de licence "propriétaire" est inadéquat, car il n'existe pas de régime de propriété (au sens de la possession) sur les biens immatériels. C'est pour cela que le droit d'auteur parle d'"ayant droit" (et non pas de "propriétaire"), que la loi " informatique et libertés" parle de "personne concernée", etc.
Le terme de "contaminant" est, comme je l'ai dit, biaisé, et incite les personnes à se détourner de ces catégories de licences, qui ont pourtant leur utilité pour mettre en œuvre certains modèles économiques.
Quand on parle de "licence diffusives/diffusante", on s'attache à définir le caractère propre de cette catégorie de licences, pas ce que l'utilisateur en fait (la rediffusion du logiciel modifié est un droit, pas un devoir). Peut-être un autre terme peut-il mieux convenir mais, en tout cas, " contaminant" est le mot de l'adversaire. :neutral:
Le fait qu'un mot soit usité ne veut pas dire qu'il soit pertinent.


Ce n'est pas à moi que tu vas faire dire le contraire, surtout après mes dernières interventions sur la notion d'open-source ces dernières semaines et qui porte mal son nom.

Mais si tu veux être compris, si un terme s'est imposé, alors c'est lui qu'il faut utiliser.

Utilise le terme de diffusif/diffusant si cela te chante, mais ne vient pas te plaindre de ne pas être compris par la suite. J'ai juste l'impression de dialoguer avec un "wokiste du libre".
Le terme de "contaminant" est, comme je l'ai dit, biaisé, et incite les personnes à se détourner de ces catégories de licences, qui ont pourtant leur utilité pour mettre en œuvre certains modèles économiques.


A mon avis, ce qui détourne le plus les gens d'utiliser des licences contaminantes, ce n'est pas à cause du mot utilisé pour la désigner, mais le caractère même qu'il représente.

Tu pourras toujours changer le mot, cela ne changera rien en pratique. Ce n'est pas pour rien que la GPL (pourtant, le terme "contaminant" n'apparait pas) est en perte de vitesse au profit de licence non copyleft comme la MIT ou non contaminante comme la LGPL.

Les licences "contaminantes" posent des problèmes, y compris avec d'autres licences libres/open source, contrairement aux licences non contaminantes.
Peut-être un autre terme peut-il moins convenir mais, en tout cas, " contaminant" est le mot de l'adversaire


L'adversaire... Rien que ça. C'est comme ça que tu désignes tout ceux qui ne sont pas d'accord avec toi ?
Il faut distinguer 2 cas :
1) la commercialisation d'un logiciel X
2) la commercialisation d'un logiciel utilisant la brique X

Dans le premier cas, qu'importe la licence open source choisie, le résultat est le même. La société qui "vend" le logiciel X doit fournir à ses utilisateurs le code source, et ses utilisateurs ont tout à fait le droit de redistribuer le logiciel, sans redevances.

Dans le second cas, les licences non-copyleft (comme la BSD) permettent l'usage de la brique dans un logiciel commercial, sans venir bousculer la redistribution.

Par contre, les licences copyleft peuvent rendre la distribution commerciale sans intérêt, en fonction de la définition d'oeuvre dérivée. Dans le cas de la brique X sous GPL, le logiciel sera considéré comme une oeuvre dérivée, et la GPL devra donc s'y appliquer.

Si la brique X est sous LGPL par exemple, le logiciel ne sera pas considérée comme une oeuvre dérivée, et seule les modifications faite à la brique X seront couverte par la LGPL.

Au dela des aspects philosophiques, c'est aussi pour ça que la GPL est en perte de vitesse aujourd'hui, par rapport à une époque. Avec une licence GPL, on peut avoir des incompatibilités, y compris avec des licences open-source, et c'est alors un véritable casse-tête.

Les licences non-copyleft posent beaucoup moins de problèmes. Un exemple tout bête : la licence GPL est incompatible (ou en tout l'était, je ne sais pas ce qu'il en est aujourd'hui) avec les règles de l'AppleStore. Résultat des courses, un logiciel comme VLC ne pouvait pas être présent sur iOS. Ce fut d'ailleurs une des raisons évoquées pour le passage du coeur de VLC de la GPL vers la LGPL.

fdorin

Il faut distinguer 2 cas :
1) la commercialisation d'un logiciel X
2) la commercialisation d'un logiciel utilisant la brique X

Dans le premier cas, qu'importe la licence open source choisie, le résultat est le même. La société qui "vend" le logiciel X doit fournir à ses utilisateurs le code source, et ses utilisateurs ont tout à fait le droit de redistribuer le logiciel, sans redevances.

Dans le second cas, les licences non-copyleft (comme la BSD) permettent l'usage de la brique dans un logiciel commercial, sans venir bousculer la redistribution.

Par contre, les licences copyleft peuvent rendre la distribution commerciale sans intérêt, en fonction de la définition d'oeuvre dérivée. Dans le cas de la brique X sous GPL, le logiciel sera considéré comme une oeuvre dérivée, et la GPL devra donc s'y appliquer.

Si la brique X est sous LGPL par exemple, le logiciel ne sera pas considérée comme une oeuvre dérivée, et seule les modifications faite à la brique X seront couverte par la LGPL.

Au dela des aspects philosophiques, c'est aussi pour ça que la GPL est en perte de vitesse aujourd'hui, par rapport à une époque. Avec une licence GPL, on peut avoir des incompatibilités, y compris avec des licences open-source, et c'est alors un véritable casse-tête.

Les licences non-copyleft posent beaucoup moins de problèmes. Un exemple tout bête : la licence GPL est incompatible (ou en tout l'était, je ne sais pas ce qu'il en est aujourd'hui) avec les règles de l'AppleStore. Résultat des courses, un logiciel comme VLC ne pouvait pas être présent sur iOS. Ce fut d'ailleurs une des raisons évoquées pour le passage du coeur de VLC de la GPL vers la LGPL.

Vive la WTFPL !
Modifié le 07/10/2024 à 14h14

Historique des modifications :

Posté le 07/10/2024 à 14h14


Vive la WTFYWPL !

SebGF

Vive la WTFPL !
Contre toute attente, cette licence... n'est pas open source et a été rejettée par l'OSI ! Mais est reconnue par la FSF comme une licence libre.

A ce jour, la WTFYWPL est donc la seule licence libre connue non open-source.

Et ce n'est pas une blague. L'OSI rejette cette licence non pas parce qu'elle considère qu'elle ne respecte pas la définition de ses 10 points, mais parce qu'elle est assimilable au domaine publique et n'est donc pas une licence à proprement parler.

Comme quoi, les licences, c'est compliqué ^^

fdorin

Contre toute attente, cette licence... n'est pas open source et a été rejettée par l'OSI ! Mais est reconnue par la FSF comme une licence libre.

A ce jour, la WTFYWPL est donc la seule licence libre connue non open-source.

Et ce n'est pas une blague. L'OSI rejette cette licence non pas parce qu'elle considère qu'elle ne respecte pas la définition de ses 10 points, mais parce qu'elle est assimilable au domaine publique et n'est donc pas une licence à proprement parler.

Comme quoi, les licences, c'est compliqué ^^
En même temps, on parle surtout d'une licence satirique qui se veut être une parodie de la GPL ;)

Pour ma part, j'ai l'habitude de licencier mes travaux perso sous MIT. Je ne vise pas spécialement d'ambition donc ça me convient. Par contre j'ai arrêté la Creative Commons pour mes ouvrages.

SebGF

En même temps, on parle surtout d'une licence satirique qui se veut être une parodie de la GPL ;)

Pour ma part, j'ai l'habitude de licencier mes travaux perso sous MIT. Je ne vise pas spécialement d'ambition donc ça me convient. Par contre j'ai arrêté la Creative Commons pour mes ouvrages.
Il y a plusieurs types très différents de "Creative Commons". Certaines sont libres, d'autres pas ("non commercial" = non libre d'usage). De fait, difficile de savoir vos motivations.

SebGF

Vive la WTFPL !
Il vaut mieux éviter les licences exotiques, car elles peuvent considérer comme non valide et dans ce cas, c'est le droit de propriété intellectuelle qui s'applique (en France).

millman42

Il vaut mieux éviter les licences exotiques, car elles peuvent considérer comme non valide et dans ce cas, c'est le droit de propriété intellectuelle qui s'applique (en France).
Non. Le droit d'auteur s'applique tout le temps ! Et tant mieux parce que justement toute licence (même libre) s'appuie sur l'existence du droit d'auteur.

f_p_

Non. Le droit d'auteur s'applique tout le temps ! Et tant mieux parce que justement toute licence (même libre) s'appuie sur l'existence du droit d'auteur.
Oui, mais avec une licence, tu donnes une autorisation, mais si la licence est invalide, cette autorisation est retirée.

SebGF

Vive la WTFPL !
Quand j'ai vu le logo, j'ai tout de suite pensé à la Warner. Mais ce n'est pas le genre de licence de cette maison.

SebGF

Vive la WTFPL !
Surtout pas ! Cette licence ne posséde pas de clauses d'exonération de responsabilité (le texte en majuscules en bas de chaque licence) et donc est bien plus risquée pour l'ayant droit qui l'utilise pour le logiciel qu'elle/il diffuse.
Modifié le 08/10/2024 à 07h58

Historique des modifications :

Posté le 08/10/2024 à 07h47


Surtout pas ! Cette licence ne posséde pas de clauses d'exonération de responsabilité (le texte en majuscules en bas de chaque licence) et donc est bien plus risquée pour l'ayant droit qui l'utilise pour le logiciel qu'elle/il diffuse.

fdorin

Il faut distinguer 2 cas :
1) la commercialisation d'un logiciel X
2) la commercialisation d'un logiciel utilisant la brique X

Dans le premier cas, qu'importe la licence open source choisie, le résultat est le même. La société qui "vend" le logiciel X doit fournir à ses utilisateurs le code source, et ses utilisateurs ont tout à fait le droit de redistribuer le logiciel, sans redevances.

Dans le second cas, les licences non-copyleft (comme la BSD) permettent l'usage de la brique dans un logiciel commercial, sans venir bousculer la redistribution.

Par contre, les licences copyleft peuvent rendre la distribution commerciale sans intérêt, en fonction de la définition d'oeuvre dérivée. Dans le cas de la brique X sous GPL, le logiciel sera considéré comme une oeuvre dérivée, et la GPL devra donc s'y appliquer.

Si la brique X est sous LGPL par exemple, le logiciel ne sera pas considérée comme une oeuvre dérivée, et seule les modifications faite à la brique X seront couverte par la LGPL.

Au dela des aspects philosophiques, c'est aussi pour ça que la GPL est en perte de vitesse aujourd'hui, par rapport à une époque. Avec une licence GPL, on peut avoir des incompatibilités, y compris avec des licences open-source, et c'est alors un véritable casse-tête.

Les licences non-copyleft posent beaucoup moins de problèmes. Un exemple tout bête : la licence GPL est incompatible (ou en tout l'était, je ne sais pas ce qu'il en est aujourd'hui) avec les règles de l'AppleStore. Résultat des courses, un logiciel comme VLC ne pouvait pas être présent sur iOS. Ce fut d'ailleurs une des raisons évoquées pour le passage du coeur de VLC de la GPL vers la LGPL.

Les licences diffusives obligent à étendre le périmètre du logiciel libre, tout comme sont diffusifs les modèles économiques fermés. Dans la compétition entre les deux, les licences libres diffusives ont leur nécessité.

f_p_

Les licences diffusives obligent à étendre le périmètre du logiciel libre, tout comme sont diffusifs les modèles économiques fermés. Dans la compétition entre les deux, les licences libres diffusives ont leur nécessité.
Tu mélanges licence et modèle économique.

fdorin

Tu mélanges licence et modèle économique.
Une licence sert à mettre en œuvre un modèle économique.
Modifié le 08/10/2024 à 09h08

Historique des modifications :

Posté le 08/10/2024 à 09h02


Une licence sert à mettre en œuvre un modèle économique.

f_p_

Une licence sert à mettre en œuvre un modèle économique.
Non. Il y a bien une corrélation entre les deux, mais pas de lien de causalité.

fdorin

Non. Il y a bien une corrélation entre les deux, mais pas de lien de causalité.
Non (à mon tour) : le choix d'une licence est dicté par le ou les modèles économiques que l'on souhaite mettre en œuvre : contributions en code, financière, etc. La décision par l'ayant droit du choix de la licence est par essence une décision économique, en termes de soutenabilité de son activité.

f_p_

Non (à mon tour) : le choix d'une licence est dicté par le ou les modèles économiques que l'on souhaite mettre en œuvre : contributions en code, financière, etc. La décision par l'ayant droit du choix de la licence est par essence une décision économique, en termes de soutenabilité de son activité.
Non (encore). Beaucoup de projet se lancent, et ENSUITE seulement, cherchent un modèle économique (c'est même le principe des startup).

Le choix de la licence n'est pas obligatoirement dicté par un modèle économique. Il n'y a qu'à voir l'exemple de Wordpress tout récemment.
Modifié le 08/10/2024 à 09h29

Historique des modifications :

Posté le 08/10/2024 à 09h20


Non (encore). Beaucoup de projet se lance, et ENSUITE seulement, cherche un modèle économique.

Le choix de la licence n'est pas obligatoirement dicté par un modèle économique. Il n'y a qu'à voir l'exemple de Wordpress tout récemment.

Posté le 08/10/2024 à 09h21


Non (encore). Beaucoup de projet se lancent, et ENSUITE seulement, cherche un modèle économique (c'est même le principe des startup).

Le choix de la licence n'est pas obligatoirement dicté par un modèle économique. Il n'y a qu'à voir l'exemple de Wordpress tout récemment.

fdorin

Non (encore). Beaucoup de projet se lancent, et ENSUITE seulement, cherchent un modèle économique (c'est même le principe des startup).

Le choix de la licence n'est pas obligatoirement dicté par un modèle économique. Il n'y a qu'à voir l'exemple de Wordpress tout récemment.
Non (encore et toujours). L'exemple du choix entre licence privative et libre (pour ne parler que de celui-ci) au démarrage d'une activité économique montre bien que c'est un choix structurant en termes de "proposition de valeur" aux clients/communauté. Que de nombreux projets commencent de façon communautaire, puis réfléchissent ensuite à leur modèle économique, est un fait incontestable, mais pas nécessairement une bonne pratique. 😬
Le basculement de licences entre fermé et ouvert (Blender, OpenCAScade, etc.) ou l'inverse, s'est à chaque fois fait sur des raisons économiques.
L'ignorer, c'est prendre un risque.

f_p_

Non (encore et toujours). L'exemple du choix entre licence privative et libre (pour ne parler que de celui-ci) au démarrage d'une activité économique montre bien que c'est un choix structurant en termes de "proposition de valeur" aux clients/communauté. Que de nombreux projets commencent de façon communautaire, puis réfléchissent ensuite à leur modèle économique, est un fait incontestable, mais pas nécessairement une bonne pratique. 😬
Le basculement de licences entre fermé et ouvert (Blender, OpenCAScade, etc.) ou l'inverse, s'est à chaque fois fait sur des raisons économiques.
L'ignorer, c'est prendre un risque.
Que de nombreux projets commencent de façon communautaire, puis réfléchissent ensuite à leur modèle économique, est un fait incontestable


Tout est dit. Merci.

fdorin

Que de nombreux projets commencent de façon communautaire, puis réfléchissent ensuite à leur modèle économique, est un fait incontestable


Tout est dit. Merci.
De rien, vraiment rien, car votre argument est un non sequitur : ce n'est pas parce qu'une situation existe qu'elle est bonne, ni ne peut/doit etre corrigée. D'où l'intérêt ici d'éduquer les porteurs de projets pour qu'ils ne commettent pas cette erreur stratégique majeure.

f_p_

De rien, vraiment rien, car votre argument est un non sequitur : ce n'est pas parce qu'une situation existe qu'elle est bonne, ni ne peut/doit etre corrigée. D'où l'intérêt ici d'éduquer les porteurs de projets pour qu'ils ne commettent pas cette erreur stratégique majeure.
votre argument est un non sequitur


Confondre raisonnement et réalité du terrain (=les faits)...
D'où l'intérêt ici d'éduquer les porteurs de projets


Et bien évidemment, vous êtes porteur de la vérité absolue. Eclairez nos pauvres âmes perdues de votre lumière divine... :chinois:

Non, franchement, je crois qu'il est inutile de continuer cette discussion.
Moins reluisant : dans 84 % des cas, le code open source comportait des vulnérabilités dont la moyenne d’âge était de 2,8 années. Dans 14 % des cas, il existe même des vulnérabilités ayant plus de dix ans. L’explication est assez simple : 91 % des composants open source trouvés ont au moins 10 versions de retard par rapport à leur version courante.


C’est un raccourci facile (et un peu trompeur) que font les firmes vendant des outils d’analyse. Ce n’est pas parce qu’une faille est trouvée dans un composant que le produit qui l’utilise est automatiquement vulnérable. Ça permet de faire des annonces alarmantes mais il faut finalement regarder au cas par cas.
"S’il faut comme toujours garder une certaine distance avec leurs propos car il y a toujours une composante marketing et avant-vente, les constats de ces sociétés bien établies sont toujours plein d’enseignements."


L'idée ici n'est pas de prendre les chiffres pour argent comptant mais de constater que l'hétérogénéité des composants logiciels est un risque en soi qu'il faut traiter (soit par la gestion des composants et de leur obsolescence, soit avec des outils "périphériques" comme des parefeux applicatifs, etc.), et parfois sous des angles moins évidents (comme les licences).
Modifié le 07/10/2024 à 13h47

Historique des modifications :

Posté le 07/10/2024 à 13h46


"S’il faut comme toujours garder une certaine distance avec leurs propos car il y a toujours une composante marketing et avant-vente, les constats de ces sociétés bien établies sont toujours plein d’enseignements."


L'idée ici n'est pas de prendre les chiffres pour argent comptant mais de constater que l'hétérogénéité des composants logiciels est un risque en soi qu'il faut traiter (soit par la gestion des composants et de leur obsolescence, soit avec des outils "périphériques" comme des parefeux applicatifs, etc.).

Et inversement, on peut utiliser un logiciel sans faille, mais mal configuré.
Exactement. À mon boulot on passe notre temps à mettre à jour les dépendances pour "fixer les CVEs". Le ratio de vrai faille / faux-positif est environ de 1:50. Mais faut faire le job malgré tout, pour rassurer les clients qui ont les yeux rivés sur leur vulnerability scanner.
Je me doutais de certains chiffres mais je suis quand même surpris de voir que certains soient si élevés.

Par contre j'ignorais que les licences étaient incompatibles entre elles :eeek2:
Par contre j'ignorais que les licences étaient incompatibles entre elles :eeek2:


Heureux homme ! :D

Il y a même pour je ne sais plus quels logiciel et bibliothèque une exception pour rendre compatible des licences qui ne l'étaient pas.

fred42

Par contre j'ignorais que les licences étaient incompatibles entre elles :eeek2:


Heureux homme ! :D

Il y a même pour je ne sais plus quels logiciel et bibliothèque une exception pour rendre compatible des licences qui ne l'étaient pas.
Ben déjà Linux (GPL v2) a une exception, pour éviter que tout programme tournant sous Linux soit considéré comme étant un travail dérivé de Linux.
f_p_ Abonné
Aujourd'hui à 07h39
L'article oppose "libre" et "commercial". C'est faux. Demandez à RedHat si le libre ne peut pas être "commercial" ! :mrgreen:
On oppose "libre" à "non libre" ou "fermé".
Bonjour, tu as raison, je vais faire corriger pour que ça soit plus clair (Marc Rees, tu nous manques !). Toutefois l'exemple n'est pas tout à fait adapté : le code source de RHEL est bien "ouvert", et il est gratuit. Donc libre à toi de l'utiliser. Sauf qu'en pratique, on n'utilise pas le code source mais les objets compilés par Red Hat, qui eux sont soumis à modèle commercial payant, non ouvert. D'ailleurs, il existe des distributions dérivées de RHEL, utilisant son code source, comme CentOS Stream, AlmaLinux, ou Rocky Linux. Fedora, elle, est une version "en amont" de RHEL.
Fermer