Publicité
Tribune

Opinion | Défendre le pavillon français : une impérieuse nécessité 

Contenu réservé aux abonnés

Dans leur programme, le Rassemblement national et le Nouveau front populaire se sont opposés à la taxe au tonnage pour les navires marchands. Une mesure qui aurait de graves conséquences, parmi lesquelles la dégradation du bassin d'emplois des littoraux, s'alarment Bertrand Jacquillat et Olivier Pastré.

« Il est clair que cette perte pour les armateurs français constituerait un frein à l'effort de décarbonation qu'ils ont déjà engagé plutôt plus vite et plus fermement que leurs concurrents étrangers. » (Cfoto/SIPA Usa/SIPA)

Par Bertrand Jacquillat (professeur émérite des universités, cofondateur d’Associés en Finance), Olivier PASTRÉ (professeur à l'université de Paris-VIII)

Publié le 3 juil. 2024 à 10:30Mis à jour le 3 juil. 2024 à 10:36
Réservé à nos abonnés

Parmi les propositions de réformes lancées par certains partis de l'opposition, il en est une, passée à ce jour presque inaperçue, qui nous paraît particulièrement dangereuse : celle de la suppression de la taxation au tonnage des navires marchands. Les armateurs paient ainsi un impôt forfaitaire calculé sur le tonnage de leurs navires au lieu de l'impôt sur les sociétés. Apparemment technique, cette disposition ne l'est, en fait, pas du tout.

Ce contenu est réservé aux abonnés Access et Premium

Profitez de 2 mois pour 2€ et accédez à l’essentiel de l’actualité !

Je profite de l'offreDéjà abonné ? Connectez-vous
Publicité