La scène se passe à Jérusalem, au moment où les juifs s’apprêtent à célébrer le Nouvel An, Roch Hachana. Dans un petit café de Jérusalem-Ouest, la télévision est branchée sur Kan 11, la chaîne publique israélienne. « L’Iran a prouvé au monde entier qu’il n’est intéressé que par une seule chose : la destruction d’Israël », lance un expert en réponse à un journaliste avant d’appuyer : « Nous n’avons pas besoin d’autres indices : c’est nous ou eux. » Cet état d’esprit est bien celui qui prévaut après les 180 missiles envoyés par l’Iran, mardi 1er octobre, six mois après une salve de 300 projectiles et alors que les deux pays ont toujours évité de viser directement le territoire de l’autre.

« La tête de...