Si vous faites partie de celles qui préfèrent se séparer de leurs poils avant les vacances, vous n’êtes pas sans savoir que l’épilation quelle qu’elle soit peut apporter son lot de désagréments. En tête de liste ? L’apparition de petits points rouges disgracieux. Et pour cause, « l’épilation est une pratique plus compliquée qu’il n’y paraît. Il s’agit d’extraire ou de couper un poil extrêmement fort – aussi dur qu’un fil de cuivre du même diamètre – implanté sous la peau, le tout sur une surface très délicate pas 100% plane, notamment sur les zones du pubis ou des aisselles », explique Christine Cabon, responsable communication chez Vénus. « L’implantation des poils et leur proximité avec les nerfs sont également facteur de complexité ». Alors pour mettre toutes les chances de votre côté et afficher une épilation au poil, voici trois astuces de pro.
Apprendre à distinguer l’irritation de l’inflammation
« Il est important de distinguer les points rouges qui correspondent à l’irritation liée à l’extraction du poil, qui disparaissent généralement quelques heures après le geste, des boutons qui apparaissent quelques jours après l’épilation et qui, eux, sont liés à la naissance de poils incarnés ou de réactions inflammatoires voire infectieuses ». Ici, on traitera des premiers.
Bien choisir sa méthode d’épilation
La méthode d’épilation en elle-même joue un rôle sur l’apparition régulière de ces petits points disgracieux et inconfortables. Et pour cause, certaines sont plus agressives que d’autres. À commencer par les méthodes dites de racine, comprenez la cire et l’ épilateur électrique. « Ces méthodes en arrachant la racine du poil induisent une apparition fréquente de points rouges induite par les microtraumatismes causés au niveau de chacun des bulbes pileux. Ces points rouges disparaissent en général en quelques heures ». Il ne faut alors pas s’exposer au soleil afin de risquer l’amplification du phénomène.
Il est donc préférable de se tourner vers les méthodes dites de surface que sont le rasoir ou la crème dépilatoire, selon la pro : « ne s’attaquant pas à la racine, ces méthodes limitent l’apparition des points rouges ». Mais celles qui, dans ce cas précis, remportent tous les suffrages restent « la lumière pulsée ou le laser dont le flash endort la racine sous la peau. Elles sont plus douces et raréfient l’apparition de points rouges ».
Si le choix de la méthode est important, il est possible d’en adopter plusieurs en fonction des zones à travailler. Notons d'ailleurs, que « les Françaises utilisent en moyenne 2,5 méthodes », explique la pro.
Bien préparer et soigner la zone travaillée
Outre la méthode, il est bon de connaître les bons gestes. À commencer par le gommage à réaliser dans les 24h avant l’épilation. Ainsi, le poil sera plus accessible et l’élimination sera plus douce. Par ailleurs, l’experte conseille une épilation sous la douche si la méthode le permet ou juste après. Cela permet de rendre le poil plus souple. Enfin, « dans le cas du rasoir, l’application d’un gel ou d’une mousse permet, en plus de ramollir le poil, d’éviter de repasser plusieurs fois sur la même zone ». Une astuce afin de préserver l’épiderme des agressions. « Il existe même des rasoirs ornés de barres de gel intégré à l’instar de Venus Comfort Glide qui facilitent le rasage », conclut la pro. Après l’épilation, place à l’hydratation. Une étape essentielle qui permet de nourrir et d’apaiser la peau, en plus d’y déposer un film protecteur essentiel.
Enfin, prenez toujours votre temps. Une épilation réalisée à la va-vite ne donne jamais de bon résultat.