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Décryptage

Sécurité industrielle : comment les entreprises s'adaptent, cinq ans après l'incendie de Lubrizol 

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La réglementation pour la prévention des risques sur les sites employant des produits chimiques dangereux, adoptée depuis l'incendie de l'usine à Rouen, oblige les industriels à revoir leurs procédures d'anticipation. Les investissements sont considérables.

Long de 20 km, le panache de fumée et de suie de l'usine Lubrizol de Rouen avait atteint 400 mètres d'altitude. (Beaufils/SIPA)

Par Philippe Legueltel

Publié le 25 sept. 2024 à 15:00Mis à jour le 25 sept. 2024 à 17:09
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C'était il y a cinq ans, mais Rouen s'en souvient comme si c'était hier. Le 26 septembre 2019, la métropole se réveille sous un épais nuage noir, causé par l'incendie d'une partie de l'usine Lubrizol de production d'additifs pour lubrifiants et des entrepôts voisins de Normandie Logistique. Le long de la Seine et non loin du centre-ville, pas moins de 10.000 tonnes de produits chimiques partent en fumée du site, classé Seveso seuil haut. Long de 20 km, le panache de fumée et de suie atteint 400 mètres d'altitude et touchera même les Hauts-de-France. Il faudra attendre un an pour que l'activité du groupe américain redémarre en Seine-Maritime.

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