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Procès des viols de Mazan : Joan K. assure qu'il "ignorait" ce qu'était le consentement
Par Jonathan SOLLIER
Le plus jeune des 51 accusés n'avait que 22 ans quand il est venu la première fois au domicile du couple Pelicot, le jour de la naissance de son premier enfant.
Dauphin Philippe
Avignon
Le plus jeune des 51 accusés n'avait que 22 ans quand il est venu la première fois au domicile du couple Pelicot, le jour de la naissance de son premier enfant. Cet ancien militaire originaire de Guyane est ensuite revenu un mois et demi plus tard. Hugues M., lui, comparaît pour tentative de viol, mais il a déclaré à la cour qu'il estime s'être "arrêté à temps".
Il a fallu qu'il voit les vidéos. Lorsqu'il a été arrêté dans sa caserne vers Dijon, le militaire Joan K. a vite compris ce qu'on lui reprochait. C'est en tout cas ce qu'il a dit à la cour. Mais en garde à vue, il s'était montré moins coopératif, estimant de prime abord qu'il avait eu des relations sexuelles consenties avec Gisèle Pelicot, avec qui il avait discuté et qui lui aurait pratiqué une fellation.
Confronté aux images, il avait fini par reconnaître qu'elle était inconsciente. Quand il est venu au domicile du couple, Joan K. échangeait depuis quelques jours avec Dominique Pelicot. Ce dernier est venu le chercher à Carpentras où il résidait, car il n'avait pas le permis. Il lui avait dit que sa femme aimait les plans à 3, les blacks et les hommes bien membrés. Dans la nuit du 2 au 3 novembre 2019, alors qu'il était à Mazan, sa femme accouchait de leur premier enfant à l'autre bout de la France. Une arrivée dont elle ne l'aurait pas informée, selon son avocate Me Gaëlle Mathys.
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