«J’y ai été accueilli les bras ouverts» : le BDSM sort de l’ombre

Depuis dix ans et la sortie de « 50 nuances de Grey », les relations fétichistes et sado-masochistes attirent de plus en plus d’adeptes.

«J’y ai été accueilli les bras ouverts» : le BDSM sort de l’ombre

    « On a commencé par une petite fessée. » Aline sourit lorsqu’on l’interroge sur ses pratiques « BDSM ». La quinquagénaire a beau utiliser un petit fouet et des menottes achetées en ligne par son mari « pour pimenter » leur vie sexuelle, elle se défend de faire de la douleur, la soumission ou la domination un véritable fantasme sexuel. « C’est juste un jeu entre nous auquel on se prête de temps en temps, précise-t-elle. C’est à la fois excitant et aussi amusant. Cela change de la routine et comme on est très complices, on n’hésite pas à tenter des expériences différentes. Mais franchement, c’est vraiment très gentil ce qu’on fait ».

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    Les pratiques BDSM (acronyme pour Bondage et Discipline, Domination et Soumission, Sadisme et Masochisme) sont aussi vastes qu’anciennes. Derrière un principe commun, la soumission consentie, elles englobent des gestes presque anodins jusqu’à des actes dangereux qui nécessitent des techniques précises et une expérience très solide. Dans ce cas, elles sont très encadrées notamment au travers d’un « contrat » qui lie les dominants aux soumis. Mais pour le grand public, la publication il y a dix ans du livre Cinquante Nuances de Grey d’E. L. James, vendu à plus de 100 millions d’exemplaires dans le monde, puis son adaptation cinématographique, ont changé le regard sur le BDSM, contribuant à le faire sortir d’une ombre discrète et intrigante.

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