L'éditorial du Figaro Magazine : «Une liberté trop surveillée?»
Entre la nécessaire lutte contre les « fake news » et le musellement politique, la ligne de crête est étroite.
Pavel Durov, patron du réseau social crypté Telegram, a été interpellé samedi dernier à son arrivée en France. La justice reproche au milliardaire franco-russe de ne pas communiquer les informations échangées sur son réseau, qui relèvent pourtant d'activités criminelles. Ce qui ferait de lui le complice de délits graves.
Le président de la République en personne a cru bon de préciser que cette garde à vue n'était « en rien une décision politique », et que la France était « attachée à la liberté d'expression et de communication ». Pourquoi cette déclaration officielle ? Parce que l'arrestation de Durov survient dans un contexte d'ingérence croissante des autorités publiques dans l'activité des réseaux sociaux.
Au début du mois, lors d'émeutes anti-immigration au Royaume-Uni, le procureur britannique chargé des poursuites pénales a ainsi déclaré que le simple fait de retweeter certains messages constituait un délit susceptible de donner lieu à une arrestation…
Tamall
le
Monsieur Roquette, vous citez une partie seulement de l'article 11 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen. Vous ne citez pas la partie qui ne va pas nécessairement dans le sens de votre propos ... Je publie donc ici l'article 11 en entier :
" La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi."
Calixte64
le
Est-ce que le patron d'Orange est tenu pour responsable des échanges téléphoniques sur son réseau ?
Calixte64
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Est-ce que le patron d'Orange est tenu pour responsable des échanges téléphoniques sur son réseau ?