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Chronique

Et si, de Washington à Kiev, l'espoir était permis ? 

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Le renoncement de Joe Biden à la présidence des Etats-Unis et l'incursion ukrainienne en Russie ont changé la donne. Non, Donald Trump ne sera pas forcément élu et la Russie ne gagnera pas obligatoirement la guerre. En l'espace d'un peu plus d'un mois, l'espoir a changé de camp, écrit Dominique Moïsi.

« Poutine attendait avec confiance la victoire de Donald Trump aux Etats-Unis. Celle de Kamala Harris constituerait, pour lui, une source d'embarras. » (Jacquelyn Martin/Ap/SIPA)

Par Dominique Moïsi (géopolitologue, conseiller spécial de l’Institut Montaigne.)

Publié le 25 août 2024 à 12:01Mis à jour le 25 août 2024 à 16:07
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« Trump sera réélu Président des Etats-Unis et la Russie imposera ses conditions de paix à l'Ukraine. » C'était le 20 juillet dernier. Juste à la veille de la décision de Joe Biden de ne pas se représenter . Mon interlocuteur, qui me résumait ainsi sa pensée, est un très haut gradé de l'armée française. Il ne faisait que traduire le consensus qui pouvait exister au début de l'été au sein des élites françaises et sans doute mondiales.

Cette double résignation n'est plus à l'ordre du jour. En l'espace d'un peu plus d'un mois, l'espoir a changé de camp. Ne serait-il pas plus juste de dire que l'espoir est de retour ? En se retirant très tardivement de la course à la Maison-Blanche, Joe Biden a choisi ouvertement Kamala Harris . Le temps manquait pour organiser une vraie campagne au sein du Parti démocrate.

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