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Ceinture serrée pour éponger son passif, le Festival de Cornouaille, qui s’est achevé ce dimanche 21 juillet à Quimper, a tenu la barre. Son directeur Igor Gardes parle même de victoire et se projette déjà sur 2025.
Les économies ont-elles payé ?
Oui. La nouvelle équipe du festival a fait des choix drastiques cette année pour limiter ses pertes après le trou de 100 000 € de l’édition du centenaire. Absence de tête d’affiche, défilé amaigri et sans ensembles d’autres départements, repas supprimé pour les sonneurs et danseurs… La rigueur porte ses fruits selon son directeur. « Globalement le bilan financier ne sera pas mauvais. C’était un des enjeux de cette édition, se refaire une santé financière et commencer à redresser la barre. On sera un peu en dessous de ce que qu’on espérait mais on devrait s’en sortir ». Niveau fréquentation, Igor Gardes évoque deux premiers soirs un peu timides en fest-noz, près d’un millier d’entrées chaque soir, mais du mieux le week-end. Et le concert de Gwennyn qui a bien marché. « Je suis content qu’on ait eu un festival cette année, honnêtement ce n’était pas gagné, confesse-t-il. Quand j’ai dit qu’on s’interrogeait sur le défilé du dimanche, ce n’était pas un coup d’esbroufe. Parce qu’il y avait les Jeux olympiques, près 10 000 € de frais de sécurité, la notion de grand rassemblement… Je suis content qu’on ait tenu bon, et qu’on ait un défilé avec du public. C’est une victoire ».
Verra-t-on des têtes d’affiche en 2025 ?
Non. D’abord parce que le Cornouaille va encore se serrer la ceinture plusieurs années pour redresser la barre, avec son budget de 1,3 M€. « Pendant deux ou trois éditions, nous allons faire attention » confirme le directeur. Ensuite, parce qu’un tournant a été pris l’an passé en investissant sur les festoù-noz et la jeunesse. « Il faut trouver des choses qui ne nous coûtent pas trop chères et qui sont porteuses de sens » lâche honnêtement Igor Gardes. L’édition 2025 ressemblera donc à sa devancière, avec évidemment quelques nouveautés imaginées par le triumvirat en place depuis peu. « Globalement, ce festival est plutôt réussi artistiquement, estime le directeur. Les groupes étaient au rendez-vous. Et un coup de chapeau pour les enfants le samedi pluvieux, ils sont étanches ».
Encore plus de festoù-noz ?
Probablement. Le fest-noz restera la tête d’affiche, c’est une certitude. Et l’idée de créer d’autres sites trotte dans les têtes des responsables. « Je vois bien que le fait d’avoir deux fest-noz à un moment entre résistance et l’évêché, j’ai presque envie de dire trois avec le off qui était sur des temps de fest-noz, ça marche. C’est un schéma que l’on peut avoir en tête. Un mix des deux est jouable, avec un endroit peut-être payant avec un plancher et un certain confort, et des sites sans plancher, c’est une piste à creuser ». De là à imaginer un retour place Saint Corentin ? « C’est vrai que depuis que nous n’y sommes plus, après 19 h le quartier des halles n’est pas très animé. Nous allons regarder s’il faut continuer avec la place de la résistance, ce n’est pas l’endroit idéal, on le sait tous. Mais si on n’y est pas, on est où ? 2 500 danseurs, place Saint Corentin, ça ne rentre pas ».
Connaît-on les dates du prochain festival ?
Non. La faute aux Vieilles Charrues qui ont décalé les leurs du 17 au 20 juillet 2025. Le public n’est pas forcément le même mais se pose la question des bénévoles, indispensables. Ils étaient 670 cette année. Pas question de jouer la confrontation. La possibilité du dernier week-end de juillet est évoquée. Seule certitude, l’événement restera sur quatre jours. Avec éventuellement le mercredi soir une inauguration dont le festival s’est fait l’économie cette année. Une de plus.
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