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En Suisse romande, des régies punissent des locataires trop combatifs
Une régie avait confirmé à Claire qu’elle avait obtenu un appartement à Neuchâtel. Avant de faire volte-face. Cette «injustice» la laisse amère et questionne sur les pratiques dans le secteur.
17 août 2024, 17:00
Le rapport de force entre locataires et régies n'est pas toujours équilibré (Image d'illustration).
Photo: Keystone/Alessandro Della BellaUn appartement bien situé, un loyer pile dans le budget et une réponse positive par courriel de la régie. Claire* s’attendait à pouvoir emménager dans les semaines suivantes dans son nouveau logis à Neuchâtel.
Une quinzaine de jours s’écoulent sans que le contrat de bail ne lui parvienne. Pendant un échange téléphonique, un interlocuteur lui confirme que le processus est en cours.
Une rude désillusion
Le couperet finit par tomber, après une nouvelle relance par courriel: la régie rétropédale subitement. Elle refusera, par la suite, de lui donner plus d’explications.
Claire s’était déjà projetée dans cet appartement. Mais au-delà de la déception, elle avait naturellement cessé ses recherches et a perdu un temps précieux.
«Les locataires procéduriers, qui mènent régulièrement notre régie devant la chambre de conciliation, ne seront pas repris pour un nouveau logement.»
le Directeur d’une régie neuchâteloise
«J’ai déjà eu des litiges avec cette régie, avec l’implication...
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