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Les ambitions françaises sur le biométhane déjà remises en cause 

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Le secrétariat général à la planification écologique estime que les objectifs de production de biométhane à l'horizon 2030 sont très ambitieux, surtout au vu de la disponibilité de la biomasse. Les industriels demandent plus de transparence dans ses calculs. Le dialogue n'est pas rompu, mais il est difficile.

Le développement des méthaniseurs a connu un coup d'arrêt mais la croissance est de nouveau attendue à partir de 2026. (Siccoli Patrick / SIPA)

Par Nicolas RAULINE

Publié le 12 août 2024 à 17:15Mis à jour le 12 août 2024 à 18:14
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C'est un dialogue de sourds qui dure depuis plusieurs mois désormais. Et le document publié récemment par le Secrétariat général à la planification écologique (SGPE) ne semble pas de nature à faire bouger les lignes : la filière gazière et les autorités ne sont d'accord ni sur le potentiel de biomasse disponible, ni sur les usages qu'il faudrait prioriser, ni sur les objectifs de production de biométhane.

Selon le SGPE, l'objectif de biométhane injecté dans les réseaux à l'horizon 2030 est « très ambitieux ». La programmation pluriannuelle de l'énergie prévoit en effet 44 TWh de biométhane injecté par an en 2030, alors que la capacité de production s'établissait à 11,8 TWh fin 2023. La nouvelle cible « paraît très ambitieuse alors que le rythme d'installations ralentit », souligne le SGPE, pour qui il faudrait ajouter 5 TWh de capacités d'injection réelle par an pour atteindre l'objectif, ou environ 6 TWh de capacité théorique. Soit plus du double que le pic atteint en 2021 et 2022, quand 2,6 TWh avaient été ajoutés.

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