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Témoignage d’un ex-ouvrier de la Cooperl : le corps meurtri et l’esprit fatigué

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Par Julien Vaillant

Après 18 ans à la Cooperl, Emmanuel a démissionné, le corps meurtri et l‘esprit épuisé. Conditions de travail difficiles, salaires bas, machines vétustes : il dénonce le manque d’écoute de la direction et s’inquiète pour la santé de ses ex-collègues.

Emmanuel, ancien ouvrier de la Cooperl, témoigne des conditions de travail difficiles et de l‘usure physique après 18 ans dans l’industrie porcine. (Le Télégramme/Julien Vaillant)

Emmanuel est parti il y a six mois. Pourtant, dès qu’il approche des locaux de la Cooperl, son estomac se noue encore. Et les souvenirs affluent : les réveils à 4 h du matin pour embaucher à 5, dix années passées à découenner les cochons avant d’occuper un poste de manutentionnaire, le corps qui souffre, un salaire oscillant entre 1 300 € et 1 400 €… Sans oublier les machines en panne. « À la fin, quand le transpalette électrique ne fonctionnait pas, je refusais de travailler et de pousser 500 kg à la main », expose celui qui s’apprête à démarrer une nouvelle vie de chauffeur, chez un transporteur.

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