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Assemblée nationale : après l’élection de la présidence, Macron avance avec prudence

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Pas pressé de prendre une initiative, le chef de l’Etat observe la décantation du bouillon parlementaire, misant sur les divisions de la gauche et un rapprochement avec la droite. L’incertitude pourrait durer jusqu’à la rentrée.
publié aujourd'hui à 19h14
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A quoi ressemble un dirigeant en état de grâce ? Emmanuel Macron a passé la journée de jeudi 18 juillet à Blenheim, près d’Oxford, auprès du nouveau Premier ministre britannique. Fort d’une majorité absolue à la Chambre des communes, Keir Starmer marche sur l’eau parmi la quarantaine de dirigeants réunis au sommet de la Communauté politique européenne. Canard boiteux après sa dissolution ratée, Macron est suspendu à l’interminable élection à la présidence de l’Assemblée nationale. Depuis Paris, ses proches le bombardent de messages durant son dîner en tête à tête avec Starmer : Yaël Braun-Pivet l’a emporté de treize voix sur le communiste André Chassaigne. Le chef de l’Etat publie à l’issue du rendez-vous un tweet pour la féliciter et appeler à la «responsabilité républicaine».

Depuis les législatives perdues du 7 juillet, il refusait de nommer un Premier ministre, malgré la majorité relative du Nouveau Front populaire. Seule l’élection du perchoir permettrait, selon son entourage, de connaître le «barycentre» de l’Assemblée et donc la physionomie de la future «coalition des modérés» que réclame l’Ely

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