L'épargne des Français pourrait-elle être mobilisée «pour reprendre la main sur notre dette», comme le suggère Sandrine Rousseau ?
DÉCRYPTAGE - Lors d’une interview en avril dernier, Sandrine Rousseau s’était dite favorable pour faire appel à cet argent dormant. Une telle mesure est-elle possible? Comment pourrait-elle se mettre en place dans les faits ?
«Madame Rousseau a beau détester les barbecues, elle ne va pas se gêner pour mettre les Français sur le grill». Sur les réseaux sociaux, les réactions fleurissent depuis deux jours et la publication d'une vidéo issue d'une interview donnée en avril dernier par l'écologiste, réélue au premier tour des élections législatives. Dans un court extrait, celle qui fait campagne sous la très large bannière du Nouveau Front populaire explique que «la France est un pays où il y a une épargne qui nous permettrait de reprendre très bien la main sur notre dette». En d'autres termes : que l'argent qui dort sur les comptes de millions de Français pourrait être mobilisé au profit de la lourde dette tricolore. De quoi surprendre et, ce, y compris le journaliste de Boursorama qui l'interroge. «Quitte à contraindre les épargnants ?» demande-t-il. Et Sandrine Rousseau de répondre sans l'once d'une hésitation : «absolument, absolument».
Flairant le nouveau caillou dans la botte du NFP et de son programme économique, Marine Le Pen n'a pas tardé à réagir. « Chacun doit écouter attentivement ce qu'annonce Sandrine Rousseau : les Français qui travaillent et ont économisé toute leur vie pour se constituer une petite épargne seront impitoyablement ponctionnés si la coalition d'extrême gauche et Jean-Luc Mélenchon arrivent au pouvoir dimanche prochain ». Reste à savoir maintenant si l'élue de l'union de la gauche et ses compères pourraient avoir les mains libres – et les dispositifs législatifs à leur disposition – pour s'atteler à contraindre les épargnants, en cas de majorité trouvée ce dimanche. Le Figaro s'est penché sur la question.
chris 05
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Selon Mme Rousseau «On pourrait imaginer que cette épargne soit fléchée vers la dette française», explique-t-elle. Pour appuyer sa proposition, Sandrine Rousseau prend l’exemple du Japon où près de 90% de la dette est détenue par des investisseurs japonais. «Cela nous redonnerait plus de souveraineté», insiste-t-elle. Oui mais l'achat d'obligations reste un libre choix de l'investisseur et techniquement son intérêt est de diversifier ses placements. Le meilleur moyen pour l'état d'attirer les épargnants français sur les obligations françaises serait de lui donner un avantage fiscal a de nouveaux "Bons du Trésor" de petite valeur faciale comme c'est fait pour les livrets d'épargne
Les fables
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Le République Du Frenezuela vous souhaite la bienvenue.
Les fables
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Trop tard. Le percepteur hulule déjà dans l’arbre devant chez vous.