« On n’avait pas besoin de ça » : cacophonie en macronie avant le scrutin des européennes
La tête de liste de la majorité, Valérie Hayer, doit composer avec les prises de position très personnelles (et différentes des siennes) au sein de son propre camp. De quoi lui compliquer la tâche à l’approche du scrutin.
Valérie Hayer n’avait vraiment pas besoin de cela. À la peine dans les sondages, la tête de liste de la majorité aux européennes a dû ces derniers jours composer avec les prises de position très personnelles de certains de ses alliés. Ainsi, lundi 27 mai, la porte-parole des députés Renaissance, Maud Bregeon, a fait entendre sa propre petite musique au micro d’Europe 1.
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« Il y a aujourd’hui en France, parfois, pas tout le temps, un lien entre insécurité et immigration », a-t-elle lâché. Des propos aux antipodes de ceux de sa candidate qui, sur la même antenne, déclarait le 12 mai : « Je n’essentialise pas les gens. Je ne fais pas le lien, comme le fait le Rassemblement national, entre l’immigration et la délinquance. »