Immobilier : les maisons individuelles, vedettes du Covid, ne trouvent plus preneur
DÉCRYPTAGE - En banlieue parisienne, dans les capitales de région ou encore dans les stations balnéaires, la fête semble bel et bien finie. Explications.
Dur retour sur terre pour les propriétaires de maison qui mettent en ce moment leur bien en vente. En banlieue parisienne, dans les capitales de région ou encore dans les stations balnéaires où les prix de ces logements avec un bout de jardin ont pu atteindre des sommets, la fête semble bel et bien finie. L’attentisme règne désormais sur ce marché, euphorique pendant le Covid-19, et l’offre déborde. « Les mandats en stock ont été multipliés par trois, constate Brice Cardi, patron du réseau L’Adresse. Près de Paris, c’est le cas à Vitry-sur-Seine, malgré l’arrivée du métro, à Montreuil, l’une des villes dont les prix ont le plus augmenté ces dernières années, ou à Marly-le-Roi, où les maisons se vendaient en un claquement de doigts il y a encore deux ans. »
En cause, des prix désormais trop élevés pour des acheteurs contraints de compter leurs sous. La flambée des taux d’intérêt de ces derniers mois - les taux sont montés jusqu’à 4,5 % sur 20 ans avant de baisser autour de 3,8 % -, rend les…
5 Étoiles
le
Dans ce genre d'articles, on oublie toujours de dire que, depuis deux ans, le flux des acheteurs potentiels s'est déplacé vers l'Espagne, le Portugal et l'Italie.
5 Étoiles
le
"Seuls les secundo-accédants, qui ont vendu leur logement, ou des opportunistes avec du cash qui tentent leur chance, agitent aujourd’hui le marché. " Ah bon, quand on peut payer cash, on est opportuniste ?
Jean Bonbeur
le
De tout temps en France un logement c'était nviron 15 ans de salaire. C'est toujours le cas dans las autres pays. Mais avec les taux actuels en France c'est 28 ans de salaire, et à Paris c'est même 57 années de salaire (source: insee)