Éducation et enseignement supérieur Reportage

L’expérimentation parisienne sur la mixité sociale à la moulinette des groupes de niveau

Il y a sept ans, quelques collèges parisiens expérimentaient une forme de mixité sociale contrainte, pour favoriser la réussite de tous les élèves. La réforme des groupes de niveau vient percuter ce projet de plein fouet.

La lecture des articles est réservée aux abonné·es. Se connecter

C’est une histoire qui avait passionné le monde de l’éducation : en 2017, des collèges parisiens liaient, parfois dans la douleur, leurs destins pour favoriser la mixité sociale des enfants. Ainsi du collège Hector-Berlioz dans le XVIIIe arrondissement, classé en zone d’éducation prioritaire, accueillant en grande majorité des élèves issus de familles défavorisées, et du collège Antoine-Coysevox, situé 700 mètres plus loin, devenu le refuge des classes moyennes et supérieures. Une situation typique de certains quartiers de la capitale, où les revenus des habitant·es peuvent radicalement varier en passant d’une rue à l’autre.

Lisez la suite pour 1€

Je m’abonne


pendant 15 jours puis 12€/mois,
résiliable en ligne à tout moment


Cet article est réservé aux abonné·es. Pourquoi ?

Afin de garantir la liberté totale de notre rédaction, Mediapart a fait le choix de ne pas être financé par des milliardaires (pour pouvoir enquêter sur leurs intérêts industriels), de ne pas recourir à la publicité (pour ne pas être soumis aux pressions des annonceurs), de ne pas recevoir d’aides publiques à la presse (pour ne pas dépendre du bon vouloir politique).

Informer en profondeur et avec rigueur a cependant un coût. C’est pourquoi nous avons opté dès la création du site pour un modèle sur abonnement qui assure notre indépendance.

C’est ce modèle qui nous permet d’enquêter librement sur la présidence Macron comme sur le financement du clan Sarkozy par la dictature libyenne. Sur les falsifications du professeur Raoult comme sur les méthodes de barbouzes du groupe LVMH et de son patron Bernard Arnault.

Avec une conviction : tout ce qui est d’intérêt public doit être rendu public.

S’abonner à Mediapart, c’est souscrire à cette vision du journalisme qui vise à faire connaître ce que certains voudraient cacher : scandales écologiques et sanitaires, violences sexuelles, atteintes à la probité.

S’abonner, c’est permettre à ce journalisme d’exister. Et de se développer.

Testez-nous 15 jours pour 1€, puis 12€/mois, résiliable en ligne à tout moment.

Aujourd’hui sur Mediapart

Voir la Une du Journal