Malgré la chaleur, ils restent motivés et continuent à se rassembler en nombre. Une centaine de militants de l'association One Voice se sont rassemblés ce samedi après-midi devant l'hôtel Marineland. "Nous demandons à la direction du parc de bien vouloir discuter avec nous", martèle Muriel Arnal, la présidente de l'association.
Au centre du débat: les quatre orques qui doivent, selon One Voice, quitter le parc. En mai dernier, l'association avait dénoncé le fait qu'elles devaient partir au Japon. En guise de réponse, la direction de Marineland n'avait "ni confirmé, ni infirmé" mais avait démenti la vente des animaux.
En citant des indiscrétions faites par des membres du personnel du parc, One Voice maintient que les orques doivent être envoyées au Japon l'an prochain. "A priori pas pour être vendues. J'ai voulu rencontrer la direction ce matin mais ils m'ont mise dehors. Alors qu'on leur demande juste de discuter parce que, depuis trois ans, nous travaillons sur des solutions de sanctuaires vraiment sérieuses", poursuit Muriel Arnal.
Pas en liberté totale
Ces sanctuaires seraient des bras de mer fermés dans lesquels les orques peuvent nager en ligne droite, où elles seraient nourries et suivies au quotidien. Elles ne seraient pas en liberté totale mais pourraient nager dans un grand parc. Selon One Voice, plusieurs projets de sanctuaires sont en cours, dont un au large du Canada. "Nous travaillons avec eux, aucun n'a été approché pour recevoir les orques de Marineland. De toute façon, les sanctuaires ne sont pas encore prêts mais le temps de préparer les orques et de tout mettre en place, ça peut se tenter", termine Muriel Arnal.
Pour l'instant, la seule vraie date connue est celle donnée par le ministère de la Transition écologique. A savoir: l'interdiction des spectacles de dauphins et d'orques, de la détention en captivité de cétacés et de leur reproduction (sauf exceptions) à compter du 1er décembre 2026.
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