IV Du cœlacanthe.... aux autres
étrangetés sous-marines et terrestres.
Le 31 Décembre 2001 nous avions eu le grand plaisir
de visualiser l'émission sur la cryptozoologie de la chaîne ARTE citée plus haut, et qui a été heureusement relayée ici par la chaîne d'outre-mer Tempo . Nous avons donc été particulièrement
intéressé par la séquence du film montrant l'étrange animal
mesurant près de huit mètres qui a échoué, il y a des
années aux abords du village de Querqueville sur les côtes
de Normandie. Un certain Dr
Petit sous-directeur à
l'époque du Laboratoire Des
Pêches Coloniales du Muséum a analysé cette bête et a constaté qu'elle avait une tête de chameau, un oeil uni !!!, des nageoires de chimères, une peau de phoque, une chair de raie, des poils d'éléphant. Le savant aurait déclaré, nous dit le narrateur, qu'il ne pouvait se prononcer de façon définitive, mais il semblerait que l'animal pouvait faire partie des salaciens (écriture
non garantie car mot ce mot ne figure pas dans notre dictionnaire)
sorte de poisson gigantesque à la peau cartilagineuse et dans la famille duquel se trouve le crodroptérigien. (idem:écriture non garantie...) (Voyez les photo n°1 et 2 montrant la tête et le coup de l'animal en question hélas pas très nettes, vu l'ancienneté du document d'origine:)
Voici maintenant une nageoire latérale et une queue plutôt épaisses:
Puis
une autre partie du corps et les fameux poils d'éléphant
:

Et
de nombreux curieux observent les manipulations opérées sur
l'animal:

Nous pensons donc que les réalisateurs de cette émission, ont su
vérifier leurs sources afin que l'on ne les accuse pas de montrer
des films bidonnés et nous affirmons aussi que cette histoire aurait dû à
l'époque recevoir un retentissement plus considérable, si les
responsables scientifiques avaient pris les mesures qu'il fallait
pour qu'au moins le squelette et les organes de ce bizarre animal
soient conservés dans un musée. Mais on sait bien désormais,
et ARTivision
, nous en parle parfois, que ce qui dérange est souvent vite
mis sous le boisseau.
Nous avons aussi bien noté dans cette émission les deux
témoignages des pêcheurs d'un petit village Terre
Neuve , Charles Bungay
et Gordon Clark qui un 1er Mai (année
non précisée) (et heureusement pour
leur crédibilité que ce ne fut pas le 1er Avril) ont
vu à travers la brume deux sortes de masses noires qui, pour eux, ne
pouvaient être que des caisses de rhum, abandonnées par des
trafiquants à l'approche des gardes côtes et alors qu'ils
avançaient en se réjouissant du butin, dans la direction de ces masses
sombres, ils ont eu la plus grande peur de leur vie en voyant sortir
de l'eau une tête affreuse qui a regardé dans leur
direction : " Elle avait des yeux
gros comme des oranges et de couleur noire. Ces yeux semblaient vouloir nous transpercer. Cette
tête grosse et longue ressemblait à quelque chose entre le cheval
et le chameau .. un truc du genre canasson avec un gros
museau.. C'était vraiment pas joli à voir.. Là on est parti aussi
vite que possible...
Vous
avez noté encore, nous l'espérons cette référence à la tête de
chameau ...
Transposons ici cependant, après coup, la missive en date du 26 fevrier 2003 de l'ami très documenté M.H.
----- Original Message -----
From: Hertzog...
To: Fred Idylle
Sent: Wednesday, February 26, 2003 2:07 PM
Subject: Réponse au dernier courrier
Bonjour cher ami,
L'affaire du "monstre" de Querqueville est un cas bien documenté qui a fait école. Le 28 février 1934 sur la grève de Querqueville on découvre un corps de 6 mètres de long, dont 90 cm pour le cou et 150 cm dans sa plus grande épaisseur. Tout de suite l'affaire fait grand bruit. Les hypothèses ne manquent pas : cétacé, serpent de mer, plésiosaure, monstre marin inconnu... Prevenu le 1er mars, le docteur George Petit arrive le 3. Il déclare :
« Je reconnus aussitôt qu'il sagissait, non point d'un Mammifère marin, comme on l'avait supposé, mais bien d'un Poisson plagiostrome de l'ordre des Sélaciens » [...] « A une cinquantaine de mètres du cadavre, il me fut possible d'examiner des fragments d'instestins qui conservaient encore la valvule spirale caractéristique des Sélaciens, et une glande rougeâtre, lobulée, qui fût appelée tour à tour ovaire et pancréas, mais qui se trouve être, en réalité, la rate. Et je prélevai pour les emporter au Muséum, quelques pièces à conviction, dont le crâne et la partie antérieure de la colonne vertébrale. A l'issu de mes observations sur l'épave, j'eus l'impression que le "monstre" de Querqueville devait être un Squale-pélerin (Cetorrhinus maximus Gunn.) ».
Divers recoupements et des recherches bibliographiques lui permirent de confirmer sa première anlayse. Des futurs échouages similaires lui donnèrent encore raison. Il s'agissait en effet de requins-pèlerin qui perdent durant décomposition de leur corps certaines parties (aileron supérieur, partie inférieure de la gueule, ...) en qui donnent ainsi l'apparence d'une silhouette de plésiosaure ou de monstre marin plus vraie que nature.
On peut faire confiance à feu Bernard Heuvelmans quand il confirme la justesse de l'analyse du Dr Petit.
Source :
-Le grand serpent de mer, Bernard Heuvelmans, Plon, 1975 (2e édition revue et complétée) pp. 101-103
-Les monstres marins, Nelson Cazeils, Ouest-France, 1998 pp. 50-52
Amicalement,
Michel Hertzog.
fin de message
Nous avons cependant dans nos archives en cassettes vidéo, un ancien enregistrement d'une émission où l'on parlait justement d'animaux rescapés de la préhistoire et Bernard Heuvelmans avait déclaré catéoriquement à l'époque qu'il n'y avait pas de yéti au Tibet, ce qui nous avait particulièremant surpris. N'avait-il pas lu à l'époque Le troisième Oeil du lama L. Rampa dont nous reparlerons ou simplement voulait-il prendre le contre-pied de son compatriote Hergé au sujet de ce qu'il dit dans son album TINTIN AU TIBET ? Qui vivra verra...!!
Si nous avons retenu le témoignage vu ci-dessus de ces deux pêcheurs du petit village de Terre Neuve, c'est parce que la même histoire fantastique est arrivée dans le début de l'année 74, à deux
pêcheurs guadeloupéens, qui en ont été horriblement choqués. Nous sommes
impardonnables d'avoir égaré la coupure du journal France-Antilles
qui relatait cet événement extraordinaire. Mais mieux, quelques années
plus tard ce sont deux
autres pêcheurs des petites îles voisines Les
Saintes, qui eurent à affronter les assauts fantasmagoriques d'une créature de
légende. Ces malheureux pêcheurs n'auraient-il pas aussi eu affaire à ce monstre dont Bernard
Heuvelmans nous présente une illustration faite par le dessinateur John Pique d'après les dires d'un témoin en 1949 et illustration que nous extrayons en
page 24 du n°spécial 300 intitulé "les
Grandes énigmes de L'Univers"
en date 4 au 10 Janv. 1978, de la revue hélas disparue Nostra Magazine ?
Voyez donc la jolie forme suivante qui justifie
parfaitement, ne le pensez-vous pas, le terrifiant émoi
qui s'est emparé des pêcheurs en question :
Nous avons écrit au responsable du journal "France-Antilles" pour savoir s' il existe un moyen pratique de retrouver ces témoignages dans les colonnes de ce journal. Mais hélas aucune réponse ne nous est encore parvenue...
V Événement exceptionnel en date du 02/02/02.
.
Voilà une date que nous sommes pas prêt d'oublier, d'une part, avec la
juxtaposition des 02
qu'elle présente (et nous ne
serons sans doute plus là, quand elle se représentera dans
un siècle), et d'autre part parce
qu'un concours inouï de circonstances, que certains
rationalistes qualifieront encore de fortuites, nous a permis
de mettre la main dans nos archives sur cette affaire de pêcheurs
saintois, que nous avons évoquée plus haut. Jetez donc un coup d'œil
sur l'image suivante dont le texte traduit parfaitement le
caractère hors normes de cette histoire qui remonte à 1987.
Mais ce qui est tout aussi extraordinaire dans cette affaire, c'est que l'auteur
Ary Ebroin est un grand écrivain spécialiste dans l'art culinaire antillais et l'étude des traditions caraïbes. Un de ses ouvrages
(que
nous avons sous la main), nous parle
justement, de poissons, qu'il convient de bien connaître avant d'aller les déguster. Cet ouvrage s'intitule "
Poissons venimeux et vénéneux des Antilles Françaises et de certaines îles de la Caraïbe", édité par Emile Désormeaux à Fort de France en 1972.
Ary Ebroin à qui nous dédions donc cet article, nous a quitté l'année dernière et une importante assistance l'a accompagné à sa dernière demeure. Que
Joie, Sérénité et Paix, désormais, l'accompagnent Outre-tombe.
Bravo donc encore une fois à "
Super Hasard", de nous avoir permis de retrouver cette incroyable information, en si peu de temps, après avoir regretté si vivement de l'avoir perdue...