Alex Mahoudeau

I have 50 eprints to share now, so if you're interested in that read, feel free to drop a message.

I must particularly thank @NeilKetchley @SamuelHayat and @MHoussayH in helping me writing that one.

Petit bug dans le lien ! Je refais le tweet dans un moment avec le bon lien.

Appel à textes pour la revue Annales de Géographie aux côtés de @pierre_desvaux et de @FChossiere : "Les enjeux de la surétude en sciences sociales". Deadline le 15 janvier 2020 ! https://www.revues.armand-colin.com/sites/default/files/appel_a_textes_ecritures.pdf …

Voilà, en gros.

autres pour objectif de guider les discussions et les corrections de la thèse. C'est donc un document bien moins policé qu'un rapport de soutenance. Ce qui peut faire lever des sourcils quand on connaît les normes de la rédaction de rapports de soutenance en France.

Un gros point de différence et la raison pour laquelle il est important de connaître ces procédures en France est qu'il n'y a pas à proprement parler, du moins dans mon cas, de rapport de soutenance. Il y a en revanche le document de pré-rapport rempli par les jurés, qui a entre

C'est pour ça que j'ai fait ma soutenance en novembre mais que mon diplôme a été accordé en avril.

Dans mon cas, ma soutenance a conduit à des révisions mineures de 3 mois. J'avais donc 3 mois après ma soutenance pour renvoyer une version amendée et une lettre de commentaires à ma jurée interne, qui décidait alors de confirmer ou non les révisions.

Je crois que du point de vue des nombres les autres possibilités (rejet strict et rétrogradation) sont quasiment du domaine de la légende urbaine.

Les autres cas étaient compliqués : j'ai connu un cas de révisions majeures avec nouvelle soutenance, qui a été proposé à une étudiante dont le DT avait tout simplement déserté en cours de route. De fait il s'agissait de renégocier une année de thèse pour elle après sa soutenance

Je crois que d'après les statistiques de 2017 à peu près 9 cas sur 10 menaient à des révisions sans soutenance, principalement mineures. Les admissions immédiates (équivalentes symboliquement aux félicitations du jury en France) venaient ensuite.

Globalement il y a plusieurs issues : - Admission immédiate - Admission conditionnée par des révisions (majeures de plus de 3 mois ou mineures de 3 mois ou moins) sans nouvelle soutenance - Révisions majeures avec nouvelle soutenance - Attribution d'un diplôme inférieur - Rejet

Ce qu'il est important de comprendre c'est que la viva n'est pas un espèce de cérémonial : c'est un examen ; vous pouvez être recalé.e.

mais en réalité la durée moyenne des vivas se situait en 2017 entre deux et trois heures, en gros. On vous laisse prendre des pauses, aller au toilette, boire un café... c'est moins guindé qu'une soutenance. Par contre on ne fait pas de pot de thèse.

pendant environs deux heures ou deux heures trente (mais forcément avec le stress et la tension vous avez une perception du temps qui se dilate). Il n'y a pas de limite de temps à une viva et vous entendez donc des histoires de vivas ayant duré dix heures et conduit à un échec,

J'insiste sur le fait que seuls les deux membres du jury prennent la parole. Charis Boutieri a lancé les discussions par une question générale du genre "Racontez-nous votre processus de recherche", mais ça a été sa seule intervention. Après cela, je crois que nous avons discuté

D'ailleurs j'ai sincèrement pensé que je n'allais pas avoir ma thèse au point de vue des débats, tandis que d'après mon DT, ceux-ci étaient plutôt cordiaux et encourageants.

membres du jury évoquant ce qui leur plaisait et déplaisait rapidement puis questionnant des choix et/ou des points de méthode. Ils n'hésitaient pas à dire ce qui n'allait pas dans le travail, d'une façon qui serait sûrement jugée "brutale" dans une soutenance française.

Ca se ressent aussi dans le contenu des débats : là où les soutenances en France sont une succession de comptes-rendus par les membres du jury suivis de réponses par le ou la candidat.e, ici le fonctionnement était davantage sous la forme d'une discussion à bâtons rompus, les

Par ailleurs mon directeur de thèse (Jeroen Gunning) était autorisé à assister à la soutenance, mais au fond de la salle et sans avoir le droit d'intervenir dans les débats. Etant donné qu'il n'y a pas de public du tout, la soutenance est un examen, pas une cérémonie.

à Laleh Khalili, professeure à SOAS. Ces personnes, plus un membre de la faculté dans mon département (en l'occurrence Charis Boutieri) constituaient l'ensemble de mon jury. Gros point de différence de départ avec la soutenance à la française, donc.

que mon membre externe soit un Français (Fabrice Ripoll, qui était alors maître de conférence). Il était important de choisir un membre interne qui soit en mesure de juger de mon terrain, et de la validité de mon travail vis-à-vis des camps de réfugiés, donc requête à été envoyée

J'ai fait mon choix d'une façon un peu inhabituelle : d'ordinaire le membre "interne" est une personne moins "prestigieuse" que le membre externe (ce qui se ressent en termes de grades). Ici, j'ai procédé autrement car la thèse mobilisait des débats francophones et que je voulais

Il était également important que je n'aie pas travaillé avec ces personnes pour ne pas biaiser leur lecture. Une règle que j'ai prise un peu trop au sérieux, m'interdisant jusqu'aux échanges d'emails avec un membre du jury dont la thèse m'intéressait.

La soutenance (ou viva voce, dans le contexte) était relativement peu préparée. Il était important de demander à deux personnes de relire ma thèse et former le jury. La règle : - Une personne de l'université de Londres (dont je dépendais) - Une personne extérieure

Dans mon cas - donc à King's College, il faut savoir que les conventions de soutenance varient selon les universités, même si comme partout il y a une tendance à la normalisation - voici comment ça s'est passé.

Ca me rappelle que je suis censé faire une note de blog là-dessus d'ailleurs.

Le English Soutenance : A Filhttps://twitter.com/Anne__GE/status/1187261635410518016…

The whole "I am an educated rich guy and tell you about that one time I was a bastard to someone making minimum wage work to pay their bill so surely I must be very intelligent" literature genre is really overrated.

Also, not being a dick, Dick, would have helped you from drinking coffee someone spat in. Because they did.