Des campagnes de prévention dans le métro parisien apparemment neutres, mais financées par l’industrie. Des associations de malades mises à contribution pour faire pression sur les autorités publiques ou alimenter les stratégies marketing des entreprises. Une presse médicale largement sous influence - à quelques exceptions notables près. Les laboratoires pharmaceutiques savent jouer sur tous les leviers pour défendre leurs intérêts.
Au congrès Preuves&Pratiques, des « influenceurs » vantent les mérites du dernier médicament de Novartis.
Quand un médecin ironise sur ses propres liens d’intérêt… et sur le scandale de la Dépakine.
Aides s’élève régulièrement contre les abus des labos, mais accepte aussi leurs financements. Entretien.
À l’exception de Prescrire, les journaux médicaux sont abondamment financés par l’industrie pharmaceutique.
L’industrie pharmaceutique contourne la loi en finançant des campagnes de « prévention » qui sont en réalité des opérations marketing déguisées.
L’industrie n’hésite pas à soutenir financièrement les associations de malades, qui deviennent des relais de marketing, voire jouent les intermédiaires avec l’assurance maladie.