Laurent Mauduit
Journaliste au Quotidien de Paris (1979), puis à l'Agence centrale de Presse (1979-1984), à La Tribune de l'économie (1984-1990). Chef du service économique de Libération (1991-1994) avant d'entrer au Monde, en charge de la politique économique française (1995-1999), puis rédacteur en chef du service Entreprises (1999-2003), directeur adjoint de la rédaction (2003-2005), éditorialiste (2006). Quitte Le Monde, en décembre 2006, en désaccord avec la politique éditoriale. Cofondateur de Mediapart. Auteur des ouvrages suivants:
- Histoire secrète des dossiers noirs de la gauche (en collaboration), Éditions Alain Moreau, 1986
- La grande méprise (en collaboration), Grasset, 1996
- La gauche imaginaire et le nouveau capitalisme (avec Gérard Desportes), Grasset, 1999
- Voyage indiscret au cœur de l’État (en collaboration), Éditions Le Monde-Le Pré aux Clercs, 2000
- Les stock-options (avec Philippe Jaffré), Grasset, 2002
- L’adieu au socialisme (avec Gérard Desportes), Grasset, 2002
- Jacques le Petit, Stock, 2005
- Petits conseils, Stock, 2007
- Sous le Tapie, Stock, 2008
- Les 110 propositions, 1981-2011 - Manuel critique à l'usage des citoyens qui rêvent encore de changer la vie, Don Quichotte, 2011 (ouvrage collectif de la rédaction de Mediapart)
- Les imposteurs de l'économie, Editions Gawsewitch, 2012 (Réédité en 2013 par les Editions Pocket, puis en 2016 en version numérique par les Éditions Don Quichotte)
- L'étrange capitulation, Editions Gawsewitch, 2013. Cet ouvrage a été réédité en version numérique en mars 2015 par les éditions Don Quichotte.
- Tapie, le scandale d'Etat, Stock, 2013 - Cette affaire a aussi donné lieu à un documentaire Tapie et la République - Autopsie d'un scandale d'Etat (70', Nova Production), que j'ai co-écrit avec le réalisateur Thomas Johnson et qui a été diffusé la première fois par France 5 le 31 mars 2015.
- A tous ceux qui ne se résignent pas à la débâcle qui vient (Don Quichotte, 2014)
- Main basse sur l'information (Don Quichotte, 2016)
- La Caste. Enquête sur cette haute fonction publique qui a pris le pouvoir (La Découverte, septembre 2018).
Consulter ici ma déclaration d'intérêt (pdf, 39.2 kB)
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Le licenciement d’Elisabeth Laborde ouvre une nouvelle crise aux «Inrocks»
La directrice générale des Inrocks est convoquée à un entretien préalable. Son probable licenciement, dont le motif ne lui a pas été précisé, crée une vive émotion au sein du magazine, d’autant qu’elle avait joué un rôle majeur pour sanctionner les deux membres de la rédaction impliqués dans l’affaire de la « Ligue du LOL ».
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Affaire Tapie: le parquet fait appel
Le parquet de Paris a décidé d’interjeter appel du jugement prononcé par le tribunal correctionnel de Paris dans l’affaire Tapie. Il s’en est failli d’un rien qu’il prenne une décision inverse, mais l’intrusion de Nicole Belloubet dans le dossier et le conflit d’intérêts familial du procureur de Paris ont rendu cette reculade impossible.
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Pigasse et Kretinsky en passe de prendre le contrôle des actions de Prisa dans «Le Monde»
Après avoir acquis 49 % des parts de Matthieu Pigasse dans le groupe qui contrôle Le Monde et L’Obs, l’investisseur tchèque serait en passe de poursuivre sa montée au capital du groupe en s’assurant du contrôle des actions détenues par le groupe espagnol Prisa, devenant ainsi un rival de plus en plus menaçant pour Xavier Niel.
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Rentabiliweb contre Natixis: dans la jungle du capitalisme parisien
Lié à la banque Natixis, Jean-Baptiste Descroix-Vernier, fondateur de la société Rentabiliweb, a le sentiment de s’être fait berner par elle. Il vient de déposer plainte contre la banque pour abus de confiance et complicité. L’affaire révèle les mœurs du capitalisme parisien : sous la cordialité de la haute finance, la brutalité de la vie des affaires…
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Affaire Tapie: les magistrats disent leur indignation à la garde des Sceaux
Dans un courrier que Mediapart révèle, la présidente de l’Union syndicale des magistrats, Céline Parisot, reproche à la garde des Sceaux, Nicole Belloubet, d’avoir violé la loi en s’immisçant dans la procédure Tapie. Elle estime également que les liens familiaux que le procureur de Paris Rémy Heitz a « avec l’un des prévenus du dossier Tapie donne une image désastreuse quant à son impartialité objective ».
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Affaire Tapie: le procureur Rémy Heitz se déporte du dossier
Bernard Tapie le 1er avril au Palais de justice de Paris. © ReutersLe procureur de Paris qui devait décider si le parquet fera appel dans l’affaire Tapie, est lié familialement à l’un des six prévenus relaxés. Il assure à Mediapart qu'il se déporte et ne participera donc pas à la réunion, en début de semaine prochaine, qui prendra la décision.
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Eric Woerth visé par la CJR pour son énorme cadeau fiscal à Bernard Tapie
Selon Le Parisien, la Cour de justice de la République (CJR) a ouvert une enquête judiciaire pour concussion contre Éric Woerth dans le volet fiscal de l’affaire Tapie. Comme l’avaient révélé Mediapart et Libération, l’ancien ministre UMP du budget avait accordé à Tapie un gigantesque cadeau fiscal de 58 millions d’euros, contre l’avis de son administration.
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Affaire Tapie: le pouvoir s’immisce dans la procédure judiciaire
Nicole Belloubet. © ReutersAlors que l’affaire Tapie est à un tournant majeur, la garde des Sceaux, Nicole Belloubet, a violé les obligations de sa charge qui lui font interdiction de se prononcer sur une procédure en cours, et a estimé qu’un appel du parquet n’était « pas forcément logique ». D’autres manœuvres viennent confirmer que le pouvoir cherche à protéger Bernard Tapie.
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Le scandale Tapie tourne au fiasco judiciaire
Bernard Tapie le 1er avril 2019 © Reuters / Benoit TessierLe tribunal correctionnel de Paris a prononcé la relaxe de Bernard Tapie et des autres prévenus dans la célèbre affaire de l’arbitrage. La décision est polluée par de nombreuses incohérences car la justice pénale estime qu’il n’y a pas eu « fraude », alors que la procédure civile a établi exactement le contraire. De plus, Stéphane Richard n’est pas plus condamné, alors que Christine Lagarde l’a été pour des griefs voisins.