Solidaires Etudiant.e.s Nice

LGBTQI+phobes, grossophobes, et racistes (voir photos). Ces propos, insultants, rabaissants et d'une toxicité assumée, discriminent, isolent, précarisent et mettent en danger à la fois les étudiant.e.s et le personnel de l'Université de Nice Sophia-Antipolis, et les internautes

susceptibles de lire ses tweets concerné.e.s par les oppressions mentionnées plus haut. Ils s'inscrivent dans des dynamiques d'oppressions systémiques, comme les stéréotypes de genre sexistes et transphobes, dont banalisation garantit l'impunité. Il devient donc nécessaire, pour

les personnes discriminées, de développer des stratégies de protection et d'auto-défense, même en ligne.

Sur un de ses tweets, il affirme également "passer sa vie en boîte gay" (voir photo), afin de se dédouaner d'accusations d'homophobie. Or, les stéréotypes découlant de sa justification sont précisément issus de biais homophobes : car considérer les hommes homosexuels comme

efféminés, particulièrement soucieux de leur apparence en raison de leur sexualité, va dans le sens d'idées préconçues par une société conservatrice, exclusive et discriminatoire. Ces clichés participent justement à la mise à l'écart et aux diverses et nombreuses violences que

subissent les hommes homosexuels. Détenant une communauté de plus de 10.1 K d'abonné.e.s, il devient un danger dans la mesure où, sur Twitter, il s'est forgé une réputation de personnalité publique, donc une influence, et où l'étendue de celle-ci ne se limite pas à ses

abonné.e.s, mais à toustes celleux qui verront dans leur TL ( = fil d'actualité ) une personne aimant ou retweetant ( retweet = partage ) une de ses publications. De par cette influence, il a déjà affiché publiquement des militant.e.s, incité implicitement sa communauté

solidaire au raid ( = cyber-harcèlement ), et divulgué sur Internet des informations sur l'identité et/ou la vie privée de ces militant.e.s ( = doxxing ). Par ailleurs, un soutien actif aux infâmes tweets d'Assouan Bougherara réduit lui-même au rang de proies pour ses amis

"les petites L1 du département", tapant en plein dans la culture du viol (voir photo). Nous vous informons également de son implication dans l'antenne "Radio Sexe", un réseau de masculinistes à large audience (100 K d'abonné.e.s) occultant leur conservatisme dans un humour

oppressif. Ce call-out est avant tout adressé aux personnes discriminées, potentielles victimes des messages véhiculés comme victimes avérées. Il s'agit d'un appel au blocage sur les réseaux sociaux, ainsi qu'au signalement de masse : car l'intolérance prônée représente

un danger immédiat pour certaines minorités sociales, pour la société, il est impératif que ce compte soit censuré dans les plus brefs délais. Il ne s'agit en aucun cas d'une invitation au harcèlement. Syndicalement, Solidaires Étudiant.e.s Nice, Syndicat de Luttes.