Laurence De Cock

C’est beauhttps://twitter.com/campvolant/status/1138555931296436225 …

Ayé ! Ca a marché, à voushttps://twitter.com/OsonsCauser/status/1138939054085541889 …

De le revendiquer par ailleurs en clamant que « les vrais profs sont ailleurs je les ai rencontrés ». Ok donc laissez moi la liberté d’appliquer cette règle à certains journalistes. Et Bonne journée

Alors je termine. Je ne suis pas fan des invectives sur les réseaux. Je les ai quittés souvent à cause de ça. Mais ça s’applique à tous, y compris aux journalistes. Deontologiquement cela pose un vrai problème de « jouer » sciemment avec les personnes sur lesquelles on écrit.

Mais que venant des enseignants là ce n’est plus admissible. Un cap a été franchi. Alerte au media bashing ? Donc quelle est la règle démocratique qui s’applique ici autre qu’une hiérarchie entre la parole enseignante et journalistique ? Et donc une règle anti-démocratique

Alors on dira : ils raillent, ils insultent, ils sont méprisants à l’égard d’une collègue journaliste Pardon ? Vous voulez dire en fait qu’ils et elles mobilisent les mêmes registres et règles du jeu que la journaliste vis à vis d’eux, quotidiennement, sur les réseaux sociaux ?

C’est juste. En revanche, admettre que des auditeurs auditrices un peu moins policés que dans un studio de France Culture s’expriment et contestent le principe et les propos tenus dénoterait un manquement aux règles de la démocratie ? Alors là je ne suis plus du tout

En revanche je vais lourdement chipoter sur l’argument avancé. Le rappel des vertus de la démocratie. Donc la logique est la suivante : réunir des journalistes d’obédiences politiques différentes permet d’avoir une confrontation de points de vues. C’est une logique démocratique.

On pourrait chipoter sur le talent de journaliste quand même. Mais juste parce que ce serait de bonne guerre hein. Genre : si tu décides que je suis un faux prof est ce que je peux faire pareil avec toi ? (On rigolerait un peu mais je le ferai pas)

Je suis déboussolée par l’argument : cette collègue est de droite et c’est une excellente journaliste. Elle est tout à fait légitime pour s’exprimer dans une émission de radio. Ok, jusque là tout va bien.

Aparté : vais-je devoir faire une croix sur toute recension de mes bouquins dans l’@lobs si je continue ? (Joke), je continue donc

Mais là ... attention. Ça ne va plus. La règle n’est plus respectée. On ne méprise pas sur les réseaux sociaux. On les a renvoyés méchamment à leur absence de sens démocratique. Par exemple dans un long thread de @GurvanLeGuellec en soutien à sa collègue attaquée.

Évidemment là je parle de twittos-profs donc si vous avez suivi, la communauté de ronchons. Et, scoop : beaucoup se sont montrés irrévérencieux. (Notez qu’il faut une dose de zen importante pour rester calme en étant quotidiennement insultés par la même journaliste sur le réseau)

Pour être très honnête j’ai voulu m’y coller mais ai éteint l’émission avant la fin. C’est un avis perso dont je ne tire aucune généralité mais les réflexions de ME Pech m’ont atterrée. C’est la seule raison. D’autres ont commenté jusqu’au bout.

Dimanche il y’a eu une émission radio chez @louisetourret. La seule vraie émission de radio sur l’éducation (dit sans ironie) et qui a réuni des journalistes éducation dont @faizaz et @GurvanLeGuellec. L’émission a provoqué quelques réactions plus ou moins positives

C’est drôle sans doute. Ça fait rire plein de gens qui, dans le vrai monde du dehors de Twitter, connaissent mieux la profession grâce aux descriptions faites sur Twitter par des faux profs relayées par une vraie journaliste. Vous suivez ? La règle su jeu se complexifie un peu

Donc le petit jeu consiste à les renvoyer à : - leurs privilèges comparés au privé - leur fainéantise - leur vision étriquée du métier - leurs outrances verbales - leur ringardise - leur incompétence - leurs incompréhensions des réformes - leur ridicule etc.