Marylin Maeso

Si vs avez envie de pousser ce réseau toujours plus avant sur la pente de la délation, de l'humiliation, et du cyber-harcèlement, cela vous regarde. Mais vous ne serez plus les bienvenus sur ma TL. Et on fera en sorte que la justice fasse son travail. Soutien à toutes les cibles.

Bref, je pense que le cyberharcèlement récidiviste est plus que caractérisé, là. Et j'invite les victimes à faire bon usage de la loi sur le cyberharcèlement de @MarleneSchiappa. Je vous y aiderai, si vous le souhaitez. Ça, pour le coup, ce sera une oeuvre de salut public.

Je ne vois pas comment faire plus clair en fait. Ce n'est plus "fallait pas supprimer", mais "fallait pas me froisser, maintenant, tu vas me le payer je vais lâcher mes abonnés contre toi". Pure vendetta personnelle, avec des sbires à ses ordres pour l'encourager et faire le job.

Surtout que l'argument du "supprimer, c'est ne pas assumer", franchement, il a bon dos. Un coup d'oeil sur sa TL, et vous verrez qu'il poste régulièrement des screens venant de comptes qui l'ont bloqués et qu'il stalke depuis des mois, y compris de tweets NON SUPPRIMÉS.

Il a fait de même avec @emma_ducros, @PerrineST et tant d'autres. A quel moment des gens qui ont dénoncé à grands cris la Ligue du lol et qui condamnent le harcèlement peuvent-ils légitimer qu'on traite de la sorte des personnes qui n'ont rien fait d'autre que se tromper ?

Oui, l'arbitraire. J'insiste. Parce qu'il faudrait être aveugle pour ne pas s'apercevoir que ce n'est pas le goût de la justice impartiale qui anime ce compte, mais celui des petites vengeances personnelles. Il choisit ses cibles. Et il a ses victimes favorites.

Je préfère de loin la compagnie gens dont les idées me hérissent, qui suppriment leurs conneries après réflexion, que celle de "vigilantes" planqués derrière un pseudo qui transforment ce réseau en tribunal expéditif où la vengeance et l'arbitraire règnent.

Décider que certains n'ont pas le droit à l'erreur, qu'ils doivent payer, même quand ils présentent leurs excuses, et que l'humiliation collective et le harcèlement sont des remèdes, c'est criminaliser la fallibilité humaine et valoriser des comportements déshumanisants.

On fait tous des erreurs. On a le droit d'en faire, de les reconnaître, puis de vouloir passer à autre chose, en effaçant. Surtout au vu de la viralité de ce réseau : si ce qu'on a dit est faux, il est important de supprimer pour ne pas propager une fausse information.

Certainement pas ses suiveurs qui, dans leur grande majorité, font, comme lui, leurs basses besognes sous pseudo. A quel moment vous trouvez courageux et admirable quelqu'un qui reproche aux autres de ne pas assumer alors que lui n'est pas capable de révéler son identité ?

L'erreur est humaine. Vous aussi. Si personne n'avait le droit à l'erreur, on mériterait tous le sort que ce compte réserve à ses victimes. Qui peut prétendre qu'il ne voit aucun problème à ce qu'on déterre ses erreurs pour l'humilier publiquement et le harceler continuellement ?

Il y aurait énormément à dire sur ces pratiques. Sur ce qu'elles disent de ce réseau, et, au-delà, de notre époque, voire même d'une constante anthropologique. Mais j'irai à l'essentiel. Ce déni du droit à l'erreur et du droit à l'oubli que vous cautionnez est grave, pour tous.

Pour moi, les choses sont claires : si vous relayez ce compte malgré son comportement, vous cautionnez le cyber-harcèlement. On ne peut pas être contre sauf quand il touche des personnes qu'on n'aime pas. Sinon, on est hypocrite. Et tout aussi malfaisant que ceux qui assument.

Ce qui est glaçant, ce n'est pas non plus le nombre de personnes qui participent à ces raids virtuels en assumant le harcèlement. C'est celles qui le relaient ou qui trouvent son compte d'intérêt public, alors même qu'elles s'insurgent contre le cyber-harcèlement.

Pas tellement que ce genre de personnes existent. Des bullies déguisés en justiciers suffisamment pervers pour épingler quelqu'un dans le but affiché que cette personne se prenne des torrents de haine de la part de ses suiveurs, il y en a, il y en aura toujours, on le sait.