À peine arrivé sur la plage, avec cinq autres gars, ils explosent un blockhaus, le passent au bulldozer et font 12 prisonniers. Puis, pour ne pas perdre sa journée, il capture un Hanomags Sd.Kfz. 251, son équipage, sa radio et les codes allemands qu’il contenait.pic.twitter.com/he4R5WhQt6
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Las, deux jours plus tard, une grenade au phosphore lui fait perdre l’usage de son œil gauche. Là, en principe, la guerre est finie pour lui : après avoir vécu le D-Day, la plupart des types normaux serait trop heureux de rentrer chez eux.
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Sauf que Léo Major n’est pas tout à fait un type normal. Chez lui, à part une famille pourrie et un job sans intérêt, rien ne l’attend. Cette guerre, c’est l’occasion de prouver de quel bois il se chauffe et la suite va prouver que ça méritait bien une démonstration.
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Du coup, il explique à l’infirmier qu’un franc-tireur comme lui n’a besoin que de son œil droit pour dégommer des nazis et repart au combat avec un bandeau. Léo est ravi : il trouve que ça lui donne « un air de pirate ».pic.twitter.com/rJKKiM9bEv
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En octobre 1944, durant la bataille de l’Escaut, il est envoyé en pleine nuit à la recherche de 50 bleus qui ne sont pas revenus de leur patrouille. Et là, chemin faisant, il repère une garnison entière de boches qui semblent endormis sauf deux gars qui montent la garde.
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Comme il est trempé et qu’il se gèle, il est aussi d’une humeur massacrante. Or, il se trouve que quand Léo Major est fâché, il a tendance à faire preuve d’une agressivité stupéfiante. Ce soir-là, il décide donc de passer ses nerfs sur ladite garnison.pic.twitter.com/2dYyqnHm1L
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Pour s’approcher d’un ennemi sans faire de bruit, Léo a une technique bien à lui : il fait ça en baskets. C’est ce qui lui permet de capturer la première sentinelle, de s’en servir d’appât pour attraper l’autre et d’utiliser les deux pour mettre la main sur leur officier.
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Là, Léo fait simple : en utilisant son Sten gun (photo) comme principal argument, il convainc l’officier de réveiller ses hommes et de leur ordonner de le suivre les mains en l’air. Un seul allemand a le malheur de ne pas obéir : il n’a même pas le temps de le regretter.pic.twitter.com/lEelEx8S5D
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Et voilà donc notre Léo qui revient tranquillement vers les lignes canadiennes avec une centaine de prisonniers. Le trajet est à peine perturbé par des SS jusqu’à ce que Léo croise un tank Sherman et demande à son équipage de s’occuper des importuns.
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Au total, Major a fait 93 prisonniers à lui seul. Évidemment, sa hiérarchie hallucine un peu et l’affaire remonte jusqu’aux oreilles de Montgomery himself qui décide de le décorer personnellement de la prestigieuse Distinguished Conduct Medal.
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Sauf qu’il y a problème : Léo n’aime pas Montgomery. Du coup, il refuse.pic.twitter.com/PaNFYvJX8p
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En février 1945, c’est la tuile : Léo est de nouveau blessé par une bête mine. Cette fois-ci c’est grave : trois vertèbres, plusieurs côtes et ses deux chevilles sont touchées. Encore une fois, un médecin lui fait le coup de la guerre qui est finie pour lui.
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Léo, plâtré de la tête aux pieds, décide carrément de se faire la male et va se soigner tout seul chez Antoinette, une copine rencontrée à Nimègue, avant de rejoindre son régiment dans les forêts de Rhénanie un mois et demie plus tard, en mars 1945.
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En pleine forme et toujours en baskets, notre Léo passe le mois qui suit à dégommer des snipers SS et des officiers de la Wehrmacht pendant que le gros des troupes attend qu’il ait fini de nettoyer les lieux pour lancer l’assaut.
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C’est ce qui l’amène, le 13 avril 1945 dans l’après-midi, devant la ville de Zwolle au Pays-Bas. Le bled est infesté de nazis — notamment la Gestapo et des SS — mais personne ne sait combien : ça serait bien que quelqu’un aille voir.
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Vous l’avez vue venir : les deux seuls types assez barrés pour se porter volontaires sont Léo et Willy Arsenault, un copain québécois. Vers 23h, les deux gars, armés jusqu’aux dents, pénètrent dans Zwolle mais là c’est le drame : Willy se fait descendre.pic.twitter.com/5M2PBZqPhU
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Du coup, Léo est furax et vous savez déjà ce qu’il se passe quand Léo est furax. Il commence par descendre deux des coupables pendant que les six autres s’enfuient puis, décide que pas un SS ni un salopard de la Gestapo ne sortira vivant de Zwolle.pic.twitter.com/VHfB8G1cHK
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Quelques minutes plus tard, après avoir récupéré le matos de Willy, Léo — bandeau sur l’œil gauche, un Sten gun dans une main, un MP40 dans l’autre, un second Sten gun et deux sacs de grenades sur les épaules — se lance à l’assaut de la garnison de Zwolle.pic.twitter.com/VpZ4mht04K
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Dès le début, il tombe sur un officier allemand dans un hôtel auquel il demande poliment son arme. Le gars obtempère sans trop poser de question (sans doute convaincu par le bandeau de pirate, l’artillerie que Léo trimbale avec lui ou des deux).
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Coup de bol, le gars parle français : Léo lui demande combien il reste de boches dans la ville. Réponse de l’officier « Près d'un millier ». Ah !… Il va y avoir du sport.
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Il va falloir la jouer fine : Léo explique au type qu’à 6h, l’artillerie canadienne va pilonner la ville et qu’il vaut mieux ne pas rester dessous. L’officier semble gober cette histoire alors Léo lui rend son arme et le laisse filer pour qu’il prévienne ces petits copains.
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Dans la foulée, Léo repère le QG des SS. Il y va, entre sans faire de bruit et trouve huit types à l’intérieur : il en transforme la moitié en passoires pendant que les quatre autres s’enfuient. Avant de partir par la porte de derrière, il met le feu le bâtiment.pic.twitter.com/9NHXsHbmmn
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Puis il change de quartier et se met à attaquer les patrouilles allemandes les unes après les autres. À chaque fois c’est le même scénario : il en tue quelques-uns, ramène les autres prisonniers à son régiment… et y retourne. Il fait ça une dizaine de fois.
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Vers 3h, il tombe sur le QG de la Gestapo. Par automatisme, il entre, tue tout le monde et réduit le bâtiment en cendre.pic.twitter.com/p9USndJZxu
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Et comme notre Léo passe la nuit à courir dans tous les sens en balançant des grenades partout et en mitraillant tout ce qui ressemble à un uniforme nazi, les allemands finissement par être persuadés que tout un contingent canadien est en train de les attaquer.
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Le résultat, c’est que vers 4h30, il ne reste plus un nazi en ville : ils sont tous morts, prisonniers ou en train de fuir à toutes jambes. Léo repère alors des membres de la résistance locale et leur annonce, en toute simplicité, que Zwolle est libérée.
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Bref, à 24 ans, Léo Major a libéré la ville de Zwolle, tenue par une garnison d’un millier de nazis, et il a fait ça tout seul. Évidemment, il devient une star locale et évidemment aussi, on lui propose la Distinguished Conduct Medal (DCM). Cette fois-ci, il accepte.pic.twitter.com/QZz6Y1x44k
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Il rentre à Montréal et en profite pour rencontrer Pauline, qui va devenir sa femme. Problème : elle en a un peu marre des types qui s’inventent des exploits guerriers. Du coup, Léo ne dit rien et explique que la DCM qui trône sur son bureau était donnée à tout le monde.
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Et là, la guerre de Corée éclate. Léo, à la tête de 18 gars qu’il a lui-même formé, se retrouve au sommet d’une colline qu’ils viennent de prendre au milieu des troupes chinoises… ... Jusqu’à ce que deux divisions entières (environ 14 000 types) contre-attaquent.pic.twitter.com/DbTI6L8vm1
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